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12 Décembre 2002 - À leur étoile


12/12/2002 :
L'Hiver approche. Pour le sentir arriver, il suffit d'ouvrir sa fenêtre, de sentir le froid nous mordre le visage et nous caresser les cheveux, de voir le Soleil se coucher tôt, et nous laisser dans une obscurité si belle, si prometteuse... C'est ça l'hiver. La Nature, de l'arbre qui se dénude aux animaux qui se terrent, semble s'endormir le temps d'une saison. Et ah ! L'esprit de Noël. Qui nous donne envie de chanter, durant cette période pleine de mythes, de légendes. C'est parfois une époque dure, pour les exclus, les reclus...
Avant le nettoyage de Printemps vient la nostalgie d'Hiver. Je me rends compte que je parle de moins en moins des gens qui m'entourent, pour ne plus me concentrer que sur moi. Mon journal perd de plus en plus de son côté narratif pour devenir je ne sais quel essai sur l'adolescence. Cela va changer. Parlons d'abord, et véritablement pour la première fois, de mes proches, ma famille...
Mon père. Mon modèle ? Il y a un peu de cela. En tout cas, je l'admire. Je sens de la souffrance en lui. je ne saurais dire d'où elle provient. Son enfance se passa dans un village. Fils d'un instituteur et frère de deux filles et un garçon, il fut élevé dans la tendresse d'un foyer, quoiqu'un peu sévère. A mon âge, il passait plus de temps à courtiser les filles qu'à apprendre ses leçons. Comme il le dit lui-même, il aurait eu le bac du premier coup s'il y avait eu une option baby-foot. C'est un bon père. Toujours un peu ronchon, mais qui cédait finalement à tous mes caprices. Je ne le connais pas autant que j'aimerais, le dialogue ayant toujours été un peu difficile. Question de caractère...
Ma mère. Je ne saurais quoi lui reprocher. Aimante, serviable. D'une personnalité plus extravertie que mon père, et d'une joie communicative. Son enfance se fit en Algérie, mais elle dut quitter le pays avec ses parents et sa soeur alors qu'elle était encore toute jeune. Ils ne purent emporter que quelques affaires lorsqu'ils partirent en catastrophe, comme tout le monde. Chacun pour soi, et Dieu pour tous. Mais ce fut dur. Encore aujourd'hui, mes grands-parents rencontrent des amis d'époque qu'ils avaient perdus depuis plus de vingt ans. Pour tout ce peuple en exil et éclaté aux quatre coins de la France, les racines, indéniables, restent fortes. Pour en revenir à ma mère, elle eut un enfant de son premier mariage, puis je naquis lors de son deuxième.
L'enfant de son premier mariage, c'est mon frère, je l'ai toujours vu ainsi. Son père est mort alors que j'avais six ans, et ma famille est désormais la sienne, pas de différence. On a toujours vécu sous le même toit. Comme je l'ai déjà dit, je réglais mes pas sur les pas de mon frère. Ce fut lui mon véritable modèle. De sept ans mon aîné, je grandis plus vite à son contact, j'eus des repères pour mes années à venir. Il fut toujours là. Désormais, lorsque je suis en sa présence, je parle beaucoup, toujours, car je sais que j'aurai un bon public, une oreille attentive à ce que je dis. En vérité, je ne vois pas comment mon frère aurait pu être mieux qu'ainsi. Une référence.
Pour ce qui est du reste de ma famille, toutes les catégories, toutes les tranches d'âge sont représentées. C'est une sorte de micro-société, pleine de tous ces aléas qu'une vie peut comporter. Ma famille est ma première source d'inspiration, d'épanouissement. Mon berceau, ma maison... Où que j'aille, où que je voyage, à mon retour, je sais qu'il y aura toujours un lit, des couverts, pour m'accueillir. Et lors des fêtes de fin d'année, justement, une occasion se présente de se réunir encore, de souhaiter la bienvenue aux nouveaux, de laisser partir les anciens... Oui, je suis heureux, alors je cesse de me plaindre pour des broutilles, Car l'essentiel est là, autour de moi. Voilà ma vie, elle manquera peut-être de piquant pour certains, mais c'est la mienne. Et je l'aime.

Ecrit par Grezel, le Jeudi 12 Décembre 2002, 15:34 dans la rubrique "1ère - lycée".
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Commentaires:

sarah-kIl me semble!
Ecrit par sarah-k le Samedi 14 Décembre 2002, 18:03

Il me semble que c'est bien de pouvoir se dire cela, qu'il y aura toujours un père ou une mère pour nous accueillir,même si ce n'est que cela,ce n'est déja pas mal!
Pour le reste, je ne pense pas que ta vie manquera de piquant,je ne suis pas devin mais c'est une sensation dirons-nous.

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