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14 Avril 2002 au 17 Mai - L'attente (2)


14/04/2002 :
Je ne me comprends plus. "Connais-toi toi-même" mais ce n'est pas évident. En tout cas, un coup de blues me frappe en plein ce soir. Je suis en vacances depuis seulement une semaine, mais il me semble que cela fait une éternité. J'ai vu ce matin-même un film au cinéma, et je ne m'en souviens qu'en demi-teinte. Je suis tellement passif dans ma vie qu'il me semble que c'est quelqu'un d'autre qui la vit à ma place.
Je ne cesse de regretter le passé et j'en oublie de profiter de l'instant présent, cet instant que je finis à coup sûr par regretter plus tard. Heureusement que le sommeil existe. Il nous permet de nous calmer et de nous faire oublier les petits tourments passagers. Car pour moi, la mémoire est synonyme de folie.
Comment se souvenir de tout et ne pas sombrer dans la mélancolie ? Tout est mauvais dans le passé : le regret, le remords, et même les plus beaux souvenirs n'engendrent finalement que nostalgie.
Demain, je pars à DisneyLand avec mes parents. J'en viens même à regretter de sortir de mon petit domicile douillet pour finalement aller vivre quelque chose dont j'ai toujours rêvé étant enfant. Heureusement, mon journal est là, et tous mes sentiments néfastes semblent sortir de ma pensée et se coucher sur papier à mesure que j'écris. Peut-être est pour cette raison que les mots ont le pouvoir de transmettre les sentiments...
Je me sens mieux, et je peux donc parler sans contrainte. Je suis peut-être également dans cet état car j'ai beaucoup d'anniversaires de ma vie à fêter. C'est peut-être également une période de deuil, de deuil pour quelque chose que j'ai perdu, sans savoir quoi.
Le sommeil me prend, je tombe dans les bras de Morphée. Peut-être cette maîtresse si fragile saura me faire oublier...

09/05/2002 :
Les plus grandes oeuvres littéraires ont été écrites lors d'une période néfaste pour l'écrivain. Normal, quand on est heureux, on n'a rien à revendiquer. Aujourd'hui, je ne suis pas triste, aussi vais-je peut-être décevoir par le peu de choses que j'ai à dire.
Mon avenir m'inquiète. Le lycée commence à m'ennuyer. Maintenant que l'effet de surprise est passé et que je pense en avoir fait le tour, il ne m'intéresse plus. Je sais que ce n'est pas cette vie que j'ai choisie...
Je suis dans le flou le plus complet, car même ce que je veux, je n'arrive pas à l'exprimer clairement. Dans une vingtaine de jours, les cours seront terminés et j'aurai trois mois de vacances pour faire le point. Trois moi... Que vais-je faire de tout ce temps ? J'aimerais retourner auprès de mes amis du collège, mais j'ai atteint un point de non-retour.
Ils me connaissent, certes, mais on peut parfois connaître des personnes que l'on évite ou que l'on n'apprécie pas... Je navigue en eaux internationales, et les problème est que je n'ai aucun port auquel amarrer. Ce n'est pas cette vie que j'ai choisie...

17/05/2002 :
Ce n'est pas en criant une fois que l'on rompt le silence à jamais, et pourtant j'essayerai toujours. Mélanie avait organisé une fête chez elle, et l'excuse sortie est que l'on m'a oublié, pour justifier que l'on ne m'ait pas invité. Comme pour le Réveillon du Jour de l'An...
Cette excuse marche une fois, pas deux. Et encore me déçoit-elle plus qu'autre chose. En effet, il n'y a rien de pire que l'oubli dans le coeur des gens que l'on côtoie... Parfois, je rêve que je vais en cours et que personne ne me reconnaît, puis je rentre chez moi et je suis traité comme un inconnu. Cela pourrait faire un bon sujet de roman, si ce n'était que fictif.
Si on fait ce genre de choses spécifiquement à moi, c'est pour une seule raison : les autres ne se laisseraient pas faire. Moi, si... Et pourtant, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour faire plaisir à Mélanie, je lui donnerais tout l'or du monde si je le pouvais. Mais je la comprends, car considérer un rebut de LEUR société comme un ami est sévèrement puni par LEUR loi.
Tiens, quand un sentiment d'injustice s'empare de moi, je deviens ironique ; étrange. Je crie, je crie pour me faire entendre. Mais comme d'habitude, avant d'en chercher la cause, on cherche un moyen de m'arrêter. Ou on attend que je fatigue. Au choix...

Ecrit par Grezel, le Dimanche 30 Juin 2002, 21:26 dans la rubrique "2nde - lycée".
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