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17 Juin 2002 au 30 Juin - Grandes vacances (1)


17/06/2002 :

Je suis désormais plus régulier dans l'écriture. Normal, je suis en vacances, j'ai donc moins de choses à faire, j'ai donc plus de temps pour réfléchir, j'ai donc plus de choses à dire, j'ai donc plus à écrire... Et de plus, cette semaine a été enrichissante. Je brûle les étapes, et je vais d'abord parler de Samedi, à la soirée qu'avait organisée Maxime. Il y avait plusieurs personnes que je ne connaissais pas, mais elles ne sont pas vraiment essentielles pour la suite de l'histoire. Ce fut tout d'abord une fête entre personnes que j'appréciais. J'étais à ce que je peux appeler le sommet de ma beauté physique : bien coiffé, bien habillé, bien pomponné... Tout pour se sentir en confiance. Mais cependant, cela ne me suffit apparemment pas. J'ai été d'une timidité maladive, excusable auparavant, inappréciable désormais. Mais que puis-je faire... La première partie de soirée fut un grand moment de solitude. J'allai même jusqu'à envisager de me soûler pour oublier, afin de me lâcher un peu plus. Ce que je ne fis finalement pas. La deuxième partie fut préférable. Mélanie était arrivée entretemps, et j'espérais beaucoup d'elle. Et comme quoi, quand on veut, on peut, je lui déballai alors de belles phrases, je la serrai dans mes bras, je lui parlai beaucoup. Dans mon moment de solitude, je m'isolai dans un hamac, et elle finit par me rejoindre. Nous nous serrâmes alors l'un contre l'autre car il commençait à faire froid à trois heures du matin. Je lui dis alors des choses que je n'avais alors dites à personne, qui fut un résumé de cette année difficile. Ce fut à peu près ceci :

Moi "Je ne t'ai pas beaucoup vue cette année.

Elle - Normal, tu restais avec tes copains de classe, et tu nous snobais quand on venait te voir.

 Moi - Désolé, mais j'étais un peu perdu cette année. Je suis resté avec eux parce que je n'ai pas eu le choix, j'ai été... écarté... de votre groupe. Oui, j'étais un peu paumé. Mais cela va changer l'année prochaine, je vais retrouver Maxime en 1ère. Tu vois, Maxime est sûrement mon meilleur ami. J'ai perdu des copains cette année, je ne parle même plus à certains, mais lui, il a toujours été là. Je voulais partir plus tôt de cette fête parce que j'étais perdu, mais je pouvais pas lui faire ça, à lui. Ah, il s'en est passé des choses cette année... Mais j'étais perdu."

Je ne me souviens pas du reste. Moins intéressant probablement. Puis vint 5 heures du matin, et on dormit ensemble dans le hamac en attendant le lever du Soleil. C'était la limite de notre relation, pour la première fois entre nous, je sentais qu'il ne pourrait rien se passer. Je me souviens d'une bribe de conversation : Elle "Tu veux que je te branche une fille dans la soirée ? A part moi ! Moi - Oh non, je sais que toi, tu es inaccessible." C'est comme ça, la vie est ainsi faite. Avec une certaine marge, on a la vie qu'on se fait. Mais j'avais atteint cette marge. Car indéniablement et quoi que j'essaye de me prouver, je ne fais pas partie des Forts...

30/06/2002 :

Pour la première fois de ma vie, j'ai vu mon grand-père pleurer. Immédiatement, j'ai compris qu'un cap a été passé dans mon existence. Je me suis senti tellement impuissant face à sa détresse... Il se fait vieux, et il a compris depuis bien longtemps que sa jeunesse n'est plus. "Chaque jour est le premier jour du reste de ta vie", mais désormais, qu'est le reste de la sienne ? On se dit toujours qu'on a le temps, mais une vie ne suffit pas. Voir la Mort qui vous sourit, vous considérant déjà comme l'un des leurs... J'admire les personnes arrivant à l'échéance de leur vie sans regret. Une de mes grandes phobies serait d'arriver à la quarantaine en me demandant ce que j'ai fait de ma vie. Se trouver un métier, se marier à une épouse charmante, s'installer dans une belle maison, mener une relation de couple agréable au milieu de ses adorables bambins dans une vie bien rangée... Et se dire que ce n'est pas ce que l'on veut ; et recommencer à zéro. C'est mon problème. Que vais-je faire de ma vie ? Quels sont mes réels désirs ? Je n'aimerais pas passer à côté de ce que je veux vraiment. J'ai seize ans, et je projette mon avenir dans les vingt ans à venir. Peut-être ne suis-je pas normalement constitué... En tout cas, je fais le point de jour en jour. Des souvenirs enfouis au plus profond de ma mémoire affleurent alors que j'aurais préféré les oublier bel et bien : Collège, un après-midi quelconque. Je sors de la classe de latin lorsqu'un copain me prévient que j'ai un papier collé dans le dos. Inscrit dessus : "Musée des horreurs". Je suis atterré. Lors de cet incident, j'avais bien réagi ; je n'étais alors pas à une humiliation près. Mais désormais, je ne peux pas penser à cela sans être empli de haine et de désespoir. Je connais la coupable. Finalement, je vois l'éloignement de mes camarades du collège comme une opportunité de reconstituer un cercle d'amis véritables. J'ai déjà Maxime et Bruno, fidèles comme au premier jour, avec qui j'ai passé de bons moments dernièrement. Sophie, Sandrine, Mélanie, mais qui étaient ces personnes pour nous dicter ce qui est bien de ce qui ne l'est pas, qui est bien de qui ne l'est pas... Finalement, le souvenir est bénéfique. Et si le passé existe, c'est pour ne pas répéter ses erreurs dans le futur. Désormais, grâce à cette pièce du puzzle retrouvée, je suis guéri d'un mal qui me tenait depuis longtemps : l'admiration que j'avais envers elles. La donne a changé, nous sommes maintenant égaux. "Crois en toi avant de croire en qui que ce soit"...

Ecrit par Grezel, le Lundi 1 Juillet 2002, 00:39 dans la rubrique "2nde - lycée".
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