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17 Mars 2000 au 18 Mars


17/03/2000 :
Je me sens idiot, et je regrette certains jours, le bon vieux temps. Mélanie sort avec un garçon. J'en ai encore des frissons en écrivant cette phrase. Pendant trois ans il en s'était rien passé, je voulais sortir avec Mélanie et elle ne sortait avec personne. Cela ne pouvait durer... Evidemment, au moment où ils se sont embrassés, ça m'a paru étrange, bizarre. Peut-être même que je ne réalise pas encore totalement ce qui vient de se passer sous mes yeux. Je ne sais que dire, les mots ne sortent pas. J'ai tellement besoin d'aide. Je veux qu'on m'aide ! Je veux qu'on m'aide... Une personne, une vraie, qui m'écouterait, m'entendrait. Alors je serais fort. Je n'ai pas d'ami à confier tout cela, on me dirait qu'on a autre chose à faire que m'écouter. Je pensais que sortir avec quelqu'un serait mon échappatoire, me délivrerait. Mais qui voudrait de moi ? Qui voudrait de moi ! C'est malheureux, on est à un âge idiot, bête, et je sais que cela me passera, mais je suis marqué, à tout jamais, de l'empreinte de la vie... Car oui, ce garçon méritait de sortir avec Mélanie, de réussir là où d'autres ont échoué. Bruno, également amoureux d'elle, le méritait aussi. Et je le méritais un peu, car je souffre, et c'est la meilleure façon de mériter ; bien sûr ils vont se lasser l'un de l'autre, mais ce n'est plus pareil, il s'est déroulé trois ans, et cela ne sera jamais plus pareil. Je peux également me tourner vers une autre fille, mais il est trop tard, la vie a perdu de cette saveur si pétillante, de l'aventure qui vous attend à chaque coin de rue, et alors je ne peux plus me cacher, je suis malheureux. Feindre la joie est facile, mais le fond reste le même ; la vie est injuste. J'aime, j'aimais, mais j'aime toujours Mélanie. Je n'y peux rien. Peut-être que certains m'envient pour certaines qualités que j'ai, mais il est sûr que j'envie certains pour leur beauté, leur humour ou leur sens de répartie.
Mais le mal est fait. Je vais essayer de faire comme si de rien n'était. J'aimerais sortir, aller dans la rue, et crier qui je suis vraiment, car je suis quelqu'un, j'en suis persuadé. Cela a beau me soulager de t'écrire, de te décrire cette période de ma vie que tu n'as sans doute pas oubliée. Je suis désolé, mais j'aimerais parler à quelqu'un de réel. J'ai voulu parler à Sophie, une de mes meilleurs amies, mais je n'ai même pas essayé, comme si les humains évitaient certaines fois des moments qui devaient se produire mais qu'ils redoutaient.
Enfin, peu importe, la vie continue, sans attendre les retardataires qui auraient manqué un train. Finalement, les souvenirs resurgissent quand je t'écris, je préfère donc m'arrêter. Car la vie continue, encore, toujours, et on ne peut s'arrêter que quand on meurt. J'aimerais trouver un monde parfait, où tout le monde est égal s'entend, car il n'y a rien de plus injuste que la vie. Alors, je serais heureux.
Changeons de sujet, cela me dégoûte. Parfois, j'ai l'impression que le monde tourne autour de moi, que personne ne peut penser comme moi, que ce monde a été créé pour moi. Je peux paraître terriblement égocentrique, mais il me semble quelquefois que quelqu'un veut me mettre à l'épreuve, pour je ne sais quelle raison. Mais je n'y tiens plus, je vais te raconter ma journée d'aujourd'hui. Pour que tu n'oublies jamais :

LE JOUR OU LA TERRE S'ARRÊTA DE TOURNER
Vendredi, dernier jour de la semaine scolaire. Mon père m'emmène au collège en moto, et bien que le soleil soit radieux, mon sang est glacé. Je ne sais pas pourquoi en fait, une sorte de divination ? La journée se passe sans grand mal, jusqu'à la sonnerie du soir, la libération.
Et alors qu'on sort du collège, je vois une jeune fille, de petite taille, avec les cheveux attachés par un noeud. Sandrine, une copine qui m'accompagnait, me retient par l'épaule en disant : "Ca y est !" Elle saute sur place, je ne comprends pas. Tout à coup, elle me mord puis crie : "Ils s'embrassent !" Alors je vois ce que je redoutais depuis trop longtemps, la jeune fille, Mélanie, dans les bras d'un autre garçon que moi. Je ne sais que faire. J'avance, malgré tout. Et au moment où je croise les "amoureux", je ne peux sortir qu'un : "Hé, elle m'a mordu !" Minable. J'avance vite. Les visions d'horreur m'assaillent. Je finis par rejoindre Maxime, mon meilleur ami, et Bruno, un autre prétendant de Mélanie. Les autres sont maintenant loin derrière. Maxime charrie Bruno. J'essaye de le réconforter. Pour lui, ça se savait, alors que pour moi, personne n'en a jamais rien su à part Sophie, qui ne me prend de toute façon pas au sérieux. Bruno rigole, mais je sais qu'il va pleurer en rentrant chez lui, ces larmes qu'il retient depuis si longtemps, en prévision. Comme moi. Seulement moi, j'aimerais pleurer, mais je n'y arrive pas. Je m'y attendais. Tôt ou tard, je l'avais dit. Tôt ou tard... cela arriverait.

18/03/2000 :
Le Samedi n'est pas un jour passionnant. Suite aux événements de la veille, j'ai eu un petit coup de déprime. Alors, pour me distraire, j'ai invité Bruno chez moi. Il n'a pas parlé une seule fois de ce qui s'était passé, et il détournait la conversation quand j'essayais d'introduire le sujet. Le pauvre. Cela a dû faire bizarre pour lui aussi. Il l'a croisée juste au moment où ils s'embrassaient. Je suis désolé pour lui, et pour tous les malheureux, les coeurs brisés et les déprimés du monde entier. Seulement, le bonheur des uns fait le malheur des autres. Le garçon qui est sorti avec Mélanie était heureux, j'en suis sûr. Mais Bruno est malheureux, j'en suis certain également.
Tant pis, je me sens tellement impuissant face à ce genre de situation. J'aimerais changer le monde et le changer pour qu'il soit agréable à tous. Mais je n'en ai pas les moyens. Dommage, fort dommage ; ou du moins changer les hommes. Mais qu'est-ce que je raconte ! Mélanie a eu raison. Elle a profité de la situation, sans penser aux conséquences, du moment qu'elle était heureuse. Heureuse !
Le moment où vos lèvres touchent celles de la consentante. Cela ne m'est jamais arrivé, mais j'imagine. Je ne supporte plus les gens qui se moquent de quelqu'un pour ce qu'il est. On ne peut changer la nature d'une personne, mais la personne peut en changer par elle-même. Il suffit qu'elle le veuille. Et je ne le veux pas, car je me sens bien comme je suis... Je viens de me rendre compte de la totale fausseté de la phrase précédente. Je ne me sens pas bien. Je suis introverti et déprimé. Introverti depuis toujours, déprimé depuis hier. Je me demande comment je vais être Lundi. Sûrement ridicule.
En attendant, que leur bonheur soit le plus long et le plus prospère possible. Malgré tout ce que je peux en dire...

Ecrit par Grezel, le Mercredi 19 Juin 2002, 00:45 dans la rubrique "4ème - collège".
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Commentaires:

GrezelCommentaires
Ecrit par Grezel le Mercredi 19 Juin 2002, 00:56

Voici un passage qui concerne totalement mon affection particulière pour une fille de ma classe. Forcément, les événements de cette période firent que je réagis plutôt mal à ce qui se passe.
Je me rends compte désormais que certaines choses que j'ai écrites alors semblent démesurées et exagérées. Mais sur le coup, je pensais tout ce que j'ai écrit. Pour ce genre de situation, le recul est primordial, et maintenant que je l'ai pris, je vois cette période comme un bon souvenir.

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ClementinePas changer
Ecrit par Clementine le Lundi 10 Mars 2003, 22:52

Slt !! tout d'abord felicitation ensuite je voulais te dire que ds ton lien tu dis que tu ne peux pas changé alors que tu es mal comme tu es... Aujourd'hui meme, on s'est foutu de ma gueulle a tour de bras au college, d'abord parce que je portais une cravatte et ensuite parce que je ne porte tres rarement les chaussettes qui vont ensemble !! On m'a bcp charié toute la journée et ca m'a blaissé mais je ne changerais pas pour autant, je ne suis pas bien non plus ds ma peau mais je ne changerais pas, je ne peux pas passer inapercu, m'habiller en foncer et parler comme eux, meme si je suis mal je ne changerais pas... ca me blesse mais je fais avec !
Encore une fois felicitation pour ton site c'est genial, tu decris super bien les sensations, il n'est pas dur de ce mettre ds ta situation et de comprendre ce que tu ressantais! c'est super sympas et tu ecris tres tres bien !! bisous et @bientot

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