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23 Décembre 2001 au 13 Janvier 2002 - Nostalgie


23/12/2001 :
Noël approche à grands pas. Cette période doit être une des plus belles de l'année. La tradition, comme on dit. Demain soir, je fêterai le Réveillon chez moi, puis je rejoindrai ma famille le lendemain. Et c'est toujours ainsi, chaque année. Mais je ne m'en lasse pas. Pour ressentir l'esprit de Noël, il faut sortir sur le balcon, sentir le vent glacé qui nous entoure, et voir les lumières du sapin à travers les vitres givrées des voisins. Et là, on se dit qu'on y est, enfin.
C'est également le bon moment pour oublier les soucis du quotidien. Je n'en ai pas, cela tombe bien. Que pourrais-je demander de plus à Noël ? J'ai déjà tout. Il faut que je profite un maximum de cette période, je le sais bien. D'ailleurs, il est minuit, et j'ai les yeux qui se ferment. Joyeux Noël, donc...

01/01/2002 :
Une année s'achève. Et je ne crois pas que je la regretterai. Elle avait commencé par une mélancolie passagère, et les petits malheurs s'enchaînèrent. Je perdis ma meilleure amie, mes notes ne me permirent pas d'aller dans la meilleure classe, et le reste ne fit que suivre ces deux fils rouges néfastes.
Je ne regrette rien. Ou plutôt si, je regrette tout cela, mais je n'y peux rien. L'année dernière, j'étais allé chez Sandrine pour le Réveillon du Jour de l'An. Cette année, ils l'ont aussi fêté, mais sans moi, chez Mélanie. Je n'étais pas invité, je le comprends.
Je ne parle plus aux filles du collège, il faut dire. Un arrière-goût dans ma bouche est resté, et une amertume s'est créée au fil des années et des moqueries à mon égard. Mais cela est déjà loin, et très clair pour tous ; je ne leur dois rien, et elles non plus : on est quittes.
Après tout, je suis heureux ! Je repense aux derniers petits plaisirs que j'ai eus, et qui forment le plus beau cadeau que l'on puisse me faire : la vie.
Car je n'oserais m'imaginer autrement qu'à mon image. Je peux le dire ; je m'aime. Cela ne représente rien pour les autres, mais pour moi, c'est une belle revanche sur la passé ; oui, ce passé qui est déjà loin... Car vive le futur.
Mais enfin, il faut comprendre. Je suis heureux ! Je revois la liste de tous mes anciens points faibles pour mieux les réfuter. La vie est belle, il me semble même que mon sapin de Noël me sourit. Tout me sourit d'ailleurs en ce moment.
Alors Bonne Année, sincèrement, et je te souhaite qu'elle soit féerique. Pour mieux rêver...

05/01/2002 :
Il n'y a eu que peu d'intervalle avec la dernière fois que j'ai écrit, mais je ressens en ce moment l'envie de me confier, comme si quelque chose qui me tient à coeur ne veut pas sortir. C'est dans ce genre de situation que Sophie me manque atrocement. Notre amitié a été mêlée de souffrance et de bonheur ; mais rien que pour le bonheur, je suis prêt à revivre la souffrance...
C'est dans ce genre de situation que je dis : "Vive le lycée !" qui m'a montré mes vrais amis. Oui, le lycée a été l'antidote de mon amour pour Sophie qui m'a empoisonné la vie. Enfin, je suis serein et tranquille quant à ce qui m'attend. Quoique cela soit, je crois que j'ai affronté le pire.
Et puis, tout cela ne m'affecte plus. Je prends la vie comme elle vient, et lorsqu'elle trébuche, je me dis qu'elle finira bien par se relever. Car dans la vie, nous n'avons qu'une seule mort, inéluctable. Quant au reste, tout est franchissable, rien n'est impossible. Et lorsque notre vie devient trop instable et dangereuse pour continuer... Il reste toujours la fuite.

13/01/2002 :
J'écoute "La pluie" de Jean-Jacques Goldman. Une des plus belles chansons tristes ne pouvait s'appeler que comme cela. La pluie, la nuit... Tant d'éléments dans lesquels je me sens bien. Définitivement, je suis un solitaire. Aucune fille ne serait heureuse avec moi, je suis trop instable. Dommage, j'ai toujours cru que le lycée était le temps des amours... Tant pis, ce sera pour une prochaine vie.
Je titube avec tous les regrets que je porte sur le dos. Mais mon plus gros reste la perte de mes amis, indéniablement. La liste s'agrandit de jour en jour. Je n'ai rien pour les retenir, malheureusement. Il me reste les copains éphémères de ma nouvelle classe. Mais si je suis à nouveau séparé d'eux, combien m'en restera-t-il ? A ce moment-là, tous mes doigts ne seront pas nécessaires pour les compter.
Il faut dire que je ne suis pas très gentil. Quand je vois un film ou que je lis un livre moralistes, je me dis qu'il serait temps d'adopter de bonnes résolutions quant à ma manière d'être et d'agir. Mais toutes ces belles pensées s'en vont aussi vite qu'elles sont venues. Les seuls actes non-égoïstes que je fais sont financiers. Oui, je suis généreux. Cela me donne bonne conscience, et je trouve que le plaisir d'une personne se répercute sur la personne qui le lui a procuré. Seulement, je n'ai pas souvent l'occasion d'appliquer cette règle, et mes gentillesses ne me sont jamais rendues.
Est-ce que les actes totalement désintéressés existent ? Lorsqu'on agit, c'est forcément pour un but précis, non ? Car on a une ambition. Et bien moi, je n'ai pas d'ambition. C'est peut-être pour cela que je suis si mélancolique. Car sans but, on n'est rien.
En fait, je suis perdu. Perdu et seul, même si ce n'est pas la peine de le rajouter. On est toujours moins perdu lorsqu'on est plusieurs, car on espère que les autres connaissent le chemin.
Bref, la nostalgie du Dimanche soir m'a pris, et ne me rend plus. A plus tard mon ami. Je sens que la nuit va être longue, très longue...

Ecrit par Grezel, le Vendredi 28 Juin 2002, 00:27 dans la rubrique "2nde - lycée".
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