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24 Mars 2000 au 8 Avril


24/03/2000 :
J'ai rêvé de Sandrine. J'ai oublié ce qui se passait, mais je me souviens d'elle ; de son image ; de sa clarté dans l'obscurité. Il est étrange que dès qu'une fille commence à s'intéresser à moi un tant soit peu, je tombe "amoureux". J'en viens à me poser des questions sur mon affection particulière pour Mélanie. Mais je sais que c'est différent, qu'elle est différente. Elle ne me parlait pas en 6ème et je lui étais plutôt indifférent, mais je savais que c'était "elle" et pas une d'autre, que j'avais choisie. Seulement, elle a trouvé sur son chemin un autre garçon...
Je ne vais pas revenir sur ce sujet qui me fait mal, mais je ne peux pas l'oublier. Elle est là, je la vois tous les jours, je pense à elle.
Elle fait du mal à quelqu'un sans le savoir. A moi en l'occurrence, mais aussi à Bruno et sûrement à d'autres. Le pire, c'est qu'elle ne le sait même pas. Elle ne peut pas le savoir d'ailleurs, car je fais tout pour masquer ma tristesse permanente. Et pourtant, quand je la vois, je me sens ravivé. L'amour rend bête, c'est bien vrai.
On est le matin, je ne suis pas encore allé au collège, les cours n'ont pas commencé. Alors je continuerai à t'écrire ce soir pour te raconter les nouveautés de la journée. J'espère qu'il va se passer quelque chose d'intéressant, j'en suis tellement prêt...

Tout faux. J'en pleurerais. Je me suis trop fait d'illusions sur Sandrine. J'ai toujours pensé que l'on n'était pas foncièrement méchant, qu'il y a toujours un côté bon en l'être humain. Je dois revoir mes théories.
D'ailleurs, je pense que le moment est mieux venu que la semaine dernière pour pleurer. J'ai touché le fond de la médiocrité, du ridicule. Quand on a besoin de se distraire, on sait que je suis là, c'est au moins ça. Je ne sers à rien. Je suis trop gentil, on en profite. Je me remets en question. Est-ce vraiment moi qui suis en faute ? L'intolérance est la maîtresse de la communauté. Je suis hors-norme, hors-communauté.

08/04/2000 :
Je pensais t'écrire demain Dimanche, mais je suis allé à une soirée qui s'est terminée à 22:00, ce qui me laisse un certain temps. On s'est tout de même amusés pendant quatre heures, et il y a des jours où il vaut mieux ne pas se prendre la tête et prendre la vie comme elle vient ; malgré tout, elle aurait pu se terminer plus mal, cette soirée. Mais allez, soyons fous et insouciants, je te raconte ce morceau de ma vie qui n'est certes pas mémorable, mais où je me suis bien amusé. Voilà les faits :

AU CREPUSCULE :
Tout commence le matin. Je me lève ; je ne peux pas. Je referme les yeux et je pense à Sophie pour que le moment soit plus doux (oui, je sais, j'ai encore changé) : je la voie déjà, au soir, elle me demandant si je veux être le partenaire temporaire de sa vie, et moi acceptant, évidemment. Je me fais des idées, j'en suis conscient ; mais je reprends.
Finalement, je sors du lit avec grand mal et me regarde dans le miroir de la salle de bains : ce n'est pas joli à voir. Bref, je fais mes devoirs en vitesse, puit vient le déjeuner. J'occupe mon après-midi en lisant "Le dernier jour d'un condamné" de Victor Hugo. Pas gai.
Je bous d'impatience. A 17:00 je me lave à grandes eaux sans rien négliger : autant mettre toutes les chances de son côté. Je meurs d'impatience, mais une certain appréhension me saisit tout de même, les minutes s'écoulent, et mon coeur se serre. Si rien ne se déroulait comme je l'avais rêvé ? Je n'ose y penser ; je ne veux pas me faire de mal, pas à moi.
18:00 arrive enfin. Mon père m'emmène. Il ne trouve pas le lieu de la fête de Mathieu, le petit ami de Mélanie, et se crispe. Je reste calme malgré tout. Et alors qu'on s'arrête devant le portail d'un lycée, une forme fine se détache. Une fille ? La personne se rapproche en courant ; elle est petite. Non, je ne le connais pas, c'est un des frères de Mathieu :
"Tu viens pour la fête ?
- Ben... Oui.
- Suis-moi"
Je traverse la cour du lycée, je rentre dans ce qui semble être un appartement privé. Mais le petit frère ne s'arrête pas là, et me conduit dans une salle avec une porte à double-battant.
Nous sommes un total de onze à la fête : cinq filles, six garçons. Un garçon est de trop, et je n'ose imaginer qui c'est. Le début de soirée m'horripile ; les filles parlent en toute discrétion sans que, comme d'habitude, j'y comprenne quelque chose. Premier slow, Sandrine m'invite à danser, j'accepte ; je suis trop gentil.
A part cela, les danses qui bougent s'enchaînent. Je danse ensuite avec Sophie. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé ce moment. C'était sur la chanson de "la Belle et la Bête" (quoi, on a le droit de retomber en enfance !) Sophie dit qu'elle est la Belle et que je suis la Bête. Je lui réponds en disant que JE suis la Belle et elle le Clochard.
Puis la soirée s'écoule, inlassablement, comme le sable qui glisse entre les doigts, inexorablement. J'ai l'impression que quelque chose se prépare. Tout le monde s'agite. Cela me rappelle de mauvais souvenirs : le Vendredi 17 Mars pour être précis.
La musique s'achève, on se sépare. Jean, un garçon de 3ème et Sophie, surtout, qui ont une certaine attirance entre eux. Je crains le pire. On m'a enlevé Mélanie, laissez-moi Sophie !
La soirée s'achève sur la reprise de la danse, et mon slow de fin est pour Sophie. Elle me dit à l'oreille, en réponse à mes questions, qu'elle serait bien sortie avec Jean en début de soirée, mais qu'il est désormais trop tard. Du reste, elle achève en disant qu'elle ne veut sortir avec personne en ce moment. Dommage pour moi, mais j'ai appris de mes "aventures" passées que les filles sont de très bonnes menteuses. Si si, je t'assure ! Nos parents vont arriver d'une seconde à l'autre pour nous raccompagner chez nous. Et alors qu'on vide la salle de nos présences, Sandrine me dit : "Grezel, je t'aime." Cette phrase était plutôt ambiguë, et je n'aurais pas dû répondre : "C'est bien."...

Ecrit par Grezel, le Mercredi 19 Juin 2002, 22:32 dans la rubrique "4ème - collège".
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Commentaires:

GrezelCommentaires
Ecrit par Grezel le Mercredi 19 Juin 2002, 22:37

Ce passage a sûrement été le plus difficile à trier. J'ai supprimé beaucoup de choses, et le fait qu'un grand nombre de personnes intervient ne m'a pas arrangé. J'ai d'ailleurs réduit les personnages au strict minimum, et pour plus de facilités, j'ai créé une liste des personnages : ici, qui regroupe les principaux.
J'espère que j'aurai par la suite moins à supprimer, c'est bien regrettable, mais mon journal ne me convient pas à cette période, et je parle radicalement d'autre chose en 3ème et en 2nde. Comme quoi, tout le monde évolue... :o)

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