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25 Janvier 2001 au 2 Février - Résolutions


25/01/2001 :
Un jour, je mourrai. Comment tout le monde, je mourrai. Je me rends compte aujourd'hui de mon existence éphémère. Je ne suis pas original en posant la question : "Pourquoi sommes-nous sur la Terre ?" Sophie dirait que c'est pour être heureux et s'aimer. Cela veut-il dire que si nous ne remplissons pas ces deux conditions, nous sommes inutiles ? J'aimerais laisser derrière moi une trace de mon passage sur la Terre, tel un livre. Un roman philosophique, un film de prise de conscience, tant de moyens pour marquer l'Humanité. Et en même temps si peu...
Des fois, je me dis également que la vie n'est qu'un rêve, une irréalité, dans laquelle je serais l'acteur de cette immense pièce de théâtre planétaire. Après tout, je n'ai aucune preuve que les autres êtres humains sont doués d'une conscience ; je n'ai jamais été dans un autre corps que le mien.
Lorsque cela me prend, je ferme les yeux et j'essaye de changer les choses : arrêter les événements, changer de décor, de personnages... Et lorsque j'ouvre les yeux, rien n'a changé. A mon grand malheur, le Monde est immuable, je m'en désespère. Penser que je ne suis pas maître de mon destin est insupportable. Et pourtant, la vie continue...

28/01/2001 :
Suite et fin de mes états d'âme. Nous sommes toujours en Janvier, il est encore temps de prendre de nouvelles résolutions. Je crois que sourire, comme dit précédemment, n'arrangerait qu'en partie les choses. J'ai tenté pendant une semaine de m'efforcer à être gai, mais cela va à l'encontre de mon désir de ne plus être hypocrite. J'ai enfin compris.
Ce que je voudrais vraiment, ce serait m'extérioriser. Parler plus, ne plus se laisser marcher sur les pieds... Tout cela en quête d'un nouveau charisme, d'une nouvelle image. Par mon attitude actuelle de garçon timide et confident des filles, on me dit efféminé, voire homosexuel. Moi ! Pour tout cela, je veux que cela change. Le troisième millénaire sera celui du changement ou ne sera pas. Je l'ai décidé, ce sera ainsi. Voilà donc ma nouvelle résolution.
D'ailleurs, j'ai déjà expérimenté ce concept sur Mélanie. Alors qu'elle était en train de me traiter comme un chien comme à son habitude, j'ai pour une fois répliqué, jusqu'au moment où je l'ai traitée de grosse truie. Je sais, c'était méchant et vraiment pas malin. C'est ainsi qu'elle ne me parle plus depuis trois jours. Après que je lui ai dit cela, tout le monde s'est moqué d'elle en reprenant cette expression. Il faudra un jour qu'elle comprenne qu'elle n'est pas au-dessus des autres et qu'elle n'a aucun droit sur moi. J'ai plus ou moins insulté Sandrine de la même manière, et cela a provoqué l'effet inverse car elle m'a dit : "J'aime quand tu es comme ça." Maintenant, Mélanie se fait passer pour une victime aux yeux de tous. Mais le pire est qu'elle a interdit à Sophie de m'adresser la parole jusqu'à nouvel ordre. Je te laisse sur ces paroles.

02/02/2001 :
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" disait Lavoisier. Je suis dans une période de mutation psychique. Les événements se suivent et se ressemblent étrangement.
Depuis Mardi, je ne parle plus à Sophie au point le plus grave qui soit. Je ne la boude pas, je ne lui en veux pas, c'est bien pire : je lui suis indifférent. Je ne sais comment expliquer. Je l'aime tellement, et je fais en même temps un blocage en sa présence. Lorsqu'elle me pose une question, je lui réponds et je détourne le regard ailleurs. Je l'évite. Dès qu'elle s'approche, je m'éloigne. Et plus je fais cela, et plus elle se renferme et devient froide à mon égard.
Je suis quasiment certain que durant les vacances qui commencent aujourd'hui, on ne s'appellera pas, on ne se verra pas, on ne se rencontrera pas sur Internet. J'ai trouvé un remplaçant en la personne de Mounir, un copain de classe, et je me passe momentanément de Sophie. C'est dur à dire, mais j'ai la forte impression que c'est réciproque, que je n'ai plus de rôle à jouer dans sa vie. Mounir me comprend nettement mieux mais c'est... différent. Je me sens tellement bien avec Sophie ! Je n'y comprends strictement rien, la nature humaine me paraît bien complexe.
Sur Internet, elle a rencontré un garçon, copain de Sam, avec qui elle s'entend très bien. Il s'appelle Marc et a deux ans de plus qu'elle. Elle rêve de lui en tant que garçon "parfait", car elle veut plus ou moins sortir avec lui et lui parle beaucoup. Il ne lui reste plus qu'à le rencontrer, ce qui est un autre problème.
Quant à moi, je me pose de plus en plus de questions sur mes sentiments envers elle. Tout est si compliqué... Mais je ne sais plus trop ce qui a d'importance désormais. J'y verrai peut-être plus clair demain...

Ecrit par Grezel, le Vendredi 21 Juin 2002, 14:51 dans la rubrique "3ème - collège".
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Commentaires:

GrezelCommentaires
Ecrit par Grezel le Vendredi 21 Juin 2002, 14:54

Début des problèmes avec Sophie, qui ne firent que s'amplifier par la suite. J'avais cherché une amie afin de résoudre mes problèmes, et au lieu de cela, je m'en suis créé d'autres.
J'aurais pu éviter de m'entêter, seulement, comme dit précédemment, une de mes phobies était de la perdre. J'ai donc continué malgré tout, en sachant pertinemment que notre relation ne pourrait que s'envenimer...

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sarah-kMOI Sarah-k
Ecrit par sarah-k le Vendredi 21 Juin 2002, 17:54

Si Si j'ai une conscience!
Etre sûr de soi, ça mène à quoi? leader politique, manager,entraineur de foule et de foot.
Etre sûr de soi pour moi,c'est faire de meilleurs choix de vie, de personnes........être moins vulnérable aux critiques .
Pour être plus sûr de soi, il faut avant tout être plus généreux avec soi même (evidemment c'est une adulte qui parle) quand on est "ado" c'est pas évident!mais il faut essayer d'apprendre cela.

Tiens je vais me la jouer à la Georges Pérec: "Je me souviens"
Au Lycée J-B Corot ou j'étais il y a longtemps, je me souviens de deux garçons (on va dire un peu effacé, un peu different,pas des leaders en tout cas),à l'un je criais "pas trop lourd le gaffiot" à l'autre "ça va nounours" je ne me moquais pas mais je disais toujours cela!
Maintenant quelque fois quand je regarde Ulysse Gosset ,envoyé spécial état unis sur tf1,je me marre,je pense toujours à lui avec ses gros dicos sous le bras.
L'autre est un écrivain connu,je ne donne pas son nom,il n'aimerait pas se rappeller de lui comme un très gros nounours( mais en fait je n'en sais rien)
Les leaders du lycée, ben je me souviens même plus de leurs noms.

PS

Au fait t'as bien fait de traiter Mélanie de grosse truie!

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GrezelEn effet
Ecrit par Grezel le Samedi 22 Juin 2002, 13:39

Ohhh, j'ai une lectrice, je suis content !!! :o)
En effet, durant tout le collège, je fus en véritable quête d'un charisme qui m'apporterait un peu de reconnaissance (reconnaissance dans le sens que je ne serais indifférent à personne) et me ferait passer du deuxième au premier plan (pour comprendre voir Collège : 4 ans de galère)
Bien sûr, je courais après des chimères, car on ne peut pas aller à l'encontre de sa personnalité, et surtout pas en si peu de temps.
Seulement, je voyais les leaders, ces personnes qui semblaient sans souci, qui vivaient leur vie sans se soucier de celle des autres. Je les admirais ! Il m'a fallu quelques années pour me rendre compte que ce n'était pas cela, la recette du bonheur.

Dans "L'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu" (ma Bible :o)), Bernard Werber traite des leaders avec une expérience peu commune réalisée par des scientifiques :
Dans une cage, on plaçait 6 rats. Afin de se nourrir, ils devaient traverser une piscine pour atteindre une mangeoire. Seulement, au lieu que ce soit les six rats qui nagent comme on aurait pu s'y attendre, des rôles sont vite apparus : 2 nageurs exploités, 2 non-nageurs exploiteurs, 1 nageur autonome et 1 non-nageur souffre-douleur.
Les 2 nageurs exploités allaient chercher la nourriture, et lorsqu'ils revenaient, se faisaient frapper par les 2 non-nageurs exploiteurs qui leur prenaient la nourriture.
Le nageur autonome allait chercher la nourriture, mais étant d'une constitution plus robuste, il ne se laissait pas faire par les exploiteurs.
Et enfin le souffre-douleur, d'une nature faible, qui se faisait frapper par tout le monde, et qui devait se contenter uniquement des restes non-voulus par les autres.
Cette expérience avait eu lieu dans 20 cages, et dans chaque cage s'était produite la même chose. De plus, lorsqu'on mettait 6 exploiteurs (par exemple) dans la même cage, le même schéma revenait : 2 exploiteurs, 2 soumis, 1 autonome, 1 souffre-douleur.
Mais peut-être que la chute de cette histoire est dans le fait que, une fois l'expérience terminée et après avoir analysé le cerveau des souris, on se rendait compte que les plus stressés n'étaient jamais les exploités ou les souffre-douleur, mais bien les exploiteurs. "Ils redoutaient de ne plus être obéis par les exploités."

Dans toute Société, c'est triste à dire, il y a toujours eu des leaders et des exclus. C'est triste à dire, mais le nier serait utopie. Le mieux à faire afin de l'éviter, et pour arrêter la souffrance, serait de ne rejeter personne, car les boucs-émissaires existent, les souffre-douleur, les rebuts de groupes, à plus ou moins grande échelle. A nous de rester vigilants.

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linkbackLien croisé
Ecrit par linkback le Mardi 3 Février 2004, 02:57

Joueb.com - Mangez la banane par les deux bouts : " 25 Janvier 2001 au 2 Février : "En effet, durant tout le collège, je fus en véritable quête d'un charisme qui m'apporterait un peu de reconnaissance (reconnaissance dans le sens que je ne serais indifférent à personne) et me ferait passer du deuxième au premier plan (pour comprendre voir Collège : 4 ans de galère)" "

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