Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)
 4ème - collège   3ème - collège   2nde - lycée   1ère - lycée   Textes   Divers   Contributions   Humeur   Livres 

INDEX :


  Ecrire un article


DECLAREZ-VOUS :
Ouvrir une session :
Identifiez les nouveaux articles et commentaires, signez les, et plus !
Nom d'utilisateur
Mot de passe
Version  XML 

BEST OF :
Ode à l'Été (3)
Test de Personnalité (33)
La Musique rachète l'Homme (6)
La tendresse de ma mère (5)
3. Et pourtant je l'aime (5)
L'histoire sera courte (1) (8)

A VOIR AUSSI :
castor : La blague de matheux du jour (0)
castor : L'histoire ne se répète pas, mais... (0)
castor : La blague de boomer du jour (1)
castor : Isekamomille (0)
castor : Bonne année 2024 (0)

9 Février 2001 au 4 Mars - Le déclin (1)


09/02/2001 :
Je pète les plombs. Je suis en vacances ; à croire que c'est le collège qui me sert d'équilibre mental. Mon éloignement de Sophie se faut aussi vite que mon rapprochement dans le passé, en Octobre pour être précis, lorsque j'étais devenu son meilleur ami. En ce moment, je dégringole dans son estime. Il ne s'est rien passé de spécial, mais inexorablement, nous nous renfermons sur nous-même. Je viens même à penser que nous sommes trop "différents" pour être amis.
Notre amitié ne pouvait pas durer, et il se passe en ce moment les derniers jours d'une courte mais intense entente entre nous deux. Elle m'a dit récemment qu'elle me voyait différemment. C'est donc la fin de sa cécité. Il est indéniable que nous sommes incompatibles. Elle est si... Et moi si... Elle fait partie de celles qui ont tout pour elles, et je fais partie de ceux qui n'ont rien pour eux.
Cette classification peut paraître exagérée, mais ceci montre que nous ne faisons pas partie du même univers.
A un moment, j'avais confondu l'image de Sophie avec celle de la féminité en général. C'est très nuisible, car ce subterfuge cache la réalité. Je vais m'arrêter là, car depuis quelques temps, j'écris en ces pages des phrases irrationnelles que je ne comprends pas moi-même. Serait-ce la fin du journal ?
Si je perdais Sophie, ce serait comme si je perdais un peu de moi, de ma joie de vivre, et de mon envie d'écrire... Et je n'ai pas envie que cela se produise ; mais je n'ai plus la force de me battre...

20/02/2001 :
De pire en pire. J'étais paisiblement installé dans mon lit, quand la colère que je contiens a voulu se manifester. Je suis rentré depuis deux jours au collège, et je perds peu à peu la seule chose qui m'importe en ce lieu : Sophie. Il n'est même plus question que je lui passe mon journal, je peux donc me lâcher en ces pages.
En ce moment, je me demande même comment j'ai accepté d'être son meilleur ami. Je la déteste. Elle est égoïste et prétentieuse. Je la déteste... Mais n'est-ce pas là une forme d'amour ?

04/03/2001 :
Je vais écrire ici ce que j'aurais aimé dire à ma "meilleure amie" aujourd'hui : tout à l'heure, pendant une demi-heure, j'ai regardé un chat, dans la cour intérieure de ma résidence. J'étais sur le balcon et il faisait nuit, mais même le froid ne m'a pas convaincu de rentrer. J'ai donc regardé ce chat, qui est resté silencieux et immobile. Puis, au bout d'un moment, un autre chat est venu. Ils se sont fixés en silence, puis l'un des chats est monté sur un banc, et l'autre chat a essayé de le rejoindre.
Et si j'avais raconté à Sophie tout ceci, j'aurais continué en disant qu'ils restèrent tranquillement sur le banc durant une éternité, puis qu'ils s'en allèrent côté à côte. J'aurais aimé être un chat.
Seulement, la vérité est tout autre. Le chat sur le banc ne laissa pas monter l'autre, et il lui donna un coup de griffe. Ils se battirent alors, jusqu'à ce qu'ils sortent de mon champ de vision. Finalement, il aurait mieux valu que la première version soit la réalité ; mais nous ne faisons pas toujours ce que nous voulons, et bien que je m'acharne encore à trouver un moyen de changer le présent selon mon gré, je n'y arrive pas.
Tu dois te demander pourquoi je te dis tout cela. Je me suis juste rendu compte que les plus simples histoires sont parfois les plus belles. Et lorsque nous sommes égarés dans notre vie, il n'y a rien de tel que de regarder comment les autres personnes se débrouillent dans la grande aventure qu'est la vie.
Je suis en quelque sorte une brebis égarée, et dès le début de l'année 2001, j'ai senti que je souffrirais pendant tout un an.
Pour changer de sujet, je vais parler d'une fille qui aura décidément fait couler beaucoup d'encre. Sophie... Dernièrement, elle m'a demandé si je la considérais encore comme ma meilleure amie. Je lui répondis sans hésiter oui (l'hypocrisie me reprend). Quant à elle, elle avoua qu'elle n'était plus sûre qu'on l'était encore.
J'avoue que je suis extrêmement jaloux, mais cela ne m'empêche pas d'être réaliste : en ce moment, elle est toujours avec Sam. J'ai appris aujourd'hui qu'elle lui a dit de venir chez elle car elle s'ennuyait. Elle ne m'aurait jamais dit cela, à moi...
Le seule chose qui pourrait expliquer cela, c'est qu'elle ne se rend pas compte. Oui, elle ne se rend pas compte du mal qu'elle me fait, de toute ce qu'elle dit, et même qu'elle a changé. C'est n'est pas avec cette Sophie que j'ai dansé un certain Samedi 17 Juin, et que j'ai invitée à faire mon stage en entreprise avec moi.
Tout ceci, c'est du passé. Ce n'est pas cette Sophie que j'aime. Mais encore faudrait-il que mon coeur sache cela, lui aussi...

Ecrit par Grezel, le Samedi 22 Juin 2002, 14:44 dans la rubrique "3ème - collège".
Repondre a cet article



Commentaires:

GrezelCommentaires
Ecrit par Grezel le Samedi 22 Juin 2002, 14:52

Oui, le déclin d'une amitié si bien commencée... Cela ne transparaît peut-être pas dans le texte, mais je me suis réellement acharné pour garder cette amitié qui me filait entre les doigts. Je tentais de lui parler, je lui téléphonais parfois, j'essayais de comprendre les causes de cette mésentente... Mais rien n'y fit. Le désir de continuer cette amitié était devenu unilatéral, et de par ce fait tous mes efforts étaient vains. La perte de Sophie fut un de mes plus grands regrets.

Repondre a ce commentaire