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Mardi (29/10/02)

19 Septembre 2002 au 12 Octobre - Lassitude


19/09/2002 :
Et la vie reprit son cours. Métro, boulot, dodo… La rentrée des classes est là. Plus dure, plus forte. Chaque jour, pour combien d’heures de travail aurai-je droit à quelques instants de répit. J’ai du mal à trouver un plaisir quelconque dans les études. Alors oui, "il faut travailler pour pouvoir gagner sa vie, tu ne fais pas ça pour nous, mais pour toi, c’est pour ton bien" et ainsi de suite. Je sais tout cela… Mais lorsque je vois tous les couloirs bondés du lycée lorsque retentit la sonnerie, je ne peux m’empêcher de penser que le bâtiment n’est qu’une grosse machine à instruire. Je m’étonne de ne pas voir devant la porte un panneau "Veuillez laisser ici votre humanité avant d’entrer, merci." Je suis las. Qu’est-ce qui m’attend ? Tant de pression, tant d’élitisme pour effectuer une épuration des élèves m’insupporte. Et ce n’est que le début. Mais moi-même, pauvre pion sur le Grand Echiquier, n’est qu’un engrenage de l’énorme système mis en place. Mes propos sont à cent lieues de ceux tenus habituellement dans ces pages, mais je tenais à ce que cette frustration sorte. Si loin de tous mes idéaux… Quel contraste avec cette été passé ! Si beau, si magique. Dans quelques mois, j’y penserai avec nostalgie. D’ailleurs, dans quelques années, je regretterai également cette période du lycée qui m’exaspère tant actuellement. Comme quoi, tout change. Métro et boulot font partie du passé, dodo maintenant.

06/10/2002 :
J’ai pris le recul suffisant, enfin, pour pouvoir parler de cet été sans amertume. C’était en Août, le 17 pour être précis. Comme chaque année à cette période, je partis en centre de vacances avec mes parents et mon frère. Mais rien ne fut comme les fois précédentes. Comment dire, on peut parfois chercher longtemps quelque chose sans jamais le trouver, ou alors se retrouver nez-à-nez avec cette chose, par un concours de circonstance, sans qu’on ne l’ait vraiment souhaité. Je cherche mes mots. Je l’ai trouvée, Elle. Je sais que cela peut paraître ridicule, mais sur le coup, il me sembla avoir rencontré ma moitié. Ce genre de chose, on le sent, on le sait, cela nous apparaît de suite ou ne se révèle jamais. Si belle. Elle s’appelait Manon. Mon séjour dans le centre a duré une semaine. Je ne lui ai pas parlé une seule fois. C’est lorsque cela nous arrive que nous apparaissons dépossédés de nos moyens. Je me suis alors détesté. J’étais frustré de ce que j’avais manqué, et pauvre de ce que je n’avais pas vécu. Véritablement, le moment avait été magique. Durant sept jours, ma seule préoccupation était "Vais-je la voir ? Vais-je enfin avoir le courage de l’approcher ?" Je me désespère que le réponse à cette question fut négative. Les regrets, les remords m’ont assailli. Je me sentais idiot. Il me manque encore cette confiance en moi tellement nécessaire. Mais la peur qui m’assaille est que cette situation puisse se reproduire. Etre là, n’avoir qu’à tendre une main amicale… Et se sentir incapable de le faire. Il me manque ce côté aventureux, négligent du lendemain, je ne peux sans cesse m’arrêter de penser aux conséquences de tous mes actes. J’ai une vie trop rangée, pas de surprise, que des habitudes, le nouveau me fait peur, et la monotonie de ma vie s’en ressent. Il serait alors peut-être temps de prendre une résolution… Selon un précepte asiatique, chaque jour, nous sommes plus forts. Pour moi, chaque jour sera comme le dernier, en profiter ne sera plus un besoin, mais une nécessité. Commençons.

12/10/2002 :
C’est l’histoire d’un enfant à qui on promit la Lune. Et il y crut. Pris d’angoisses vers l’âge de neuf ans, ses parents l’emmenèrent voir un psychologue. Il tenta de comprendre ce jeune garçon, et lui fit passer le test de Quotient Intellectuel. Son constat fut sans appel : l’enfant avait un Q.I de 143. Ses parents, fort éblouis, virent tout de suite un avenir brillant pour leur rejeton, et ils agirent en conséquence. Ils firent comprendre à l’enfant que l’échec n’était pas possible, et que ses possibilités le porteraient loin. Pas de répit, les résultats se devaient d’être à la hauteur. Tout était vu en grand : bac S, prépa Maths et grandes écoles pour cet amoureux de littérature… Mais imaginons que le psychologue se soit trompé. Cela semble peu probable, même plutôt impossible. Mais imaginons que l’enfant en question ne soit rien du prodige que l’on croyait. Imaginons qu’ils ne s’en rendent compte que trop tard. Ou pire, qu’ils ne s’en rendent jamais compte. Dans ce cas, qui est la victime, qui est le coupable ? Il n’y en a pas, car la faute en revient à tout le monde. Mais jusqu’à quel point l’enfant se posera des questions, toujours incertain pour une partie de son identité qu’il vient de perdre ? Cette idée est difficilement concevable. Je ne cherche pas à faire réagir, je ne cherche pas à montrer les fautifs, je cherche juste à poser les questions qui m’en diront un peu plus long sur moi-même. Voilà, c’est ça l’histoire. Pas de morale, pas de conclusion, simplement une idée posée, parmi tant d’autres. Dès demain, l’enfant retournera étudier, armé des capacités qu’il n’a pas, dirigé vers une branche qu’il n’aime pas… Jusqu’à l’échec. Qui est proche. Et alors, ils comprendront.

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Ecrit par Grezel, a 21:10 dans la rubrique "1ère - lycée".


Mercredi (04/12/02)

20 Novembre 2002 au 4 Décembre


20/11/2002 :
J'ai commis un péché. Par peur du lendemain, je me suis enfermé dans mon image de garçon sans histoire auprès de mes proches, impassible et constant sur la longueur, sans personnalité aucune, qui ne dérangeait personne ; et on me le rendait bien.
Mais cela ne me convient plus. Comme j'ai dit précédemment, "chaque jour être plus fort". Et quand on n'applique pas cette règle, on gaspille ce temps si précieux que nous accorde la vie.
J'ai donc voulu changer, surprendre. Une fille me plaisait, j'ai demandé à un ami de m'aider dans ma tentative de séduction. Elle a refusé... Tant pis, comme on dit. Car finalement, la morale est peut-être là, comme toujours.
Dans une certaine mesure, on a la vie qu'on se fait, et nos choix conditionnent notre destin. Je m'explique : Je laisse tomber une pièce de monnaie dans la rue. Une personne trouve cette pièce, et cela correspond à l'argent qui lui manquait pour acheter un billet de Loto. Il gagne. Voilà, cet homme sera millionnaire grâce à moi. Alors bien sûr, cet exemple est idiot. Bien sûr, il est irréalisable. Mais ce que je veux exprimer par là, c'est que chaque acte, chaque pensée, chaque mot conditionnent notre futur, et ce que nous serons. Il n'y a pas de regrets à avoir, car cela DEVAIT se réaliser. Je crois en la destinée, cela m'empêche de penser que je suis seul responsable de ce que je vais devenir...
Je repense à cet Eté, et à cette mystérieuse fille. J'aurais pu vivre les plus beaux jours de ma vie durant cette période. Peut-être les pires également. Je ne le saurai jamais, et ce n'est pas plus mal, car ce n'est pas le but. Saisir sa chance au moment opportun, voilà l'essentiel. Après échec ou réussite n'a que peu d'importance, ce sont les sentiments que provoque cette expérience qui sont bénéfiques.
Penser aux conséquences de ses actes est une inhibition au plaisir. La vie nous offre une multitude de petits bonheurs, le seul Mal serait de ne pas en profiter...

04/12/2002 :
Comme dans un rêve. Ce rêve récurrent que je suis en voiture côté passager. Tout à coup, le conducteur manque un virage... et c'est la chute. Je ressens chaque choc, chaque vibration. Et je me réveille. Hier soir, alors que je voyageais en voiture, sous la pluie, de nuit, sur des routes de montagne, je pensais que chaque virage allait être mon dernier. J'ai eu le sentiment étrange que je n'arriverais jamais au terme de ma destination. Au milieu de ces routes insalubres, de ces décors lugubres... La nuit tout est gris. Bref, immanquablement, irrémédiablement, j'ai pensé à la Mort. Et le pire était peut-être qu'elle ne me faisait pas peur. La non-vie... Le Repos Eternel ? Pas sûr. Tout dépend de ce qui se trouve après. Et finalement, le pire est peut-être là : l'incertitude. Qu'y a-t-il après la Mort ?
Je repense à mes proches. Les perdre serait indicible. Je ne tiens pas non plus à partir trop tôt, les laissant, eux et leur peine. Je fais de mon devoir de rester, j'ai un destin, insignifiant ou superbe, à accomplir. Quant au suicide, je n'y ai pour ma part jamais songé, bien qu'il soit très présent chez les adolescents.
Sur cette route donc, j'ai cru mon heure venue. La première pensée qui vint fut : "Tout ça pour ça..." car il s'agit bien de cela. Chaque mort, quel que soit son âge, c'est une promesse qui s'éteint. Comme Proust, je suis à la recherche du temps perdu. Mais mon futur est devant moi, après tout...

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Ecrit par Grezel, a 21:12 dans la rubrique "1ère - lycée".


Jeudi (12/12/02)

12 Décembre 2002 - À leur étoile


12/12/2002 :
L'Hiver approche. Pour le sentir arriver, il suffit d'ouvrir sa fenêtre, de sentir le froid nous mordre le visage et nous caresser les cheveux, de voir le Soleil se coucher tôt, et nous laisser dans une obscurité si belle, si prometteuse... C'est ça l'hiver. La Nature, de l'arbre qui se dénude aux animaux qui se terrent, semble s'endormir le temps d'une saison. Et ah ! L'esprit de Noël. Qui nous donne envie de chanter, durant cette période pleine de mythes, de légendes. C'est parfois une époque dure, pour les exclus, les reclus...
Avant le nettoyage de Printemps vient la nostalgie d'Hiver. Je me rends compte que je parle de moins en moins des gens qui m'entourent, pour ne plus me concentrer que sur moi. Mon journal perd de plus en plus de son côté narratif pour devenir je ne sais quel essai sur l'adolescence. Cela va changer. Parlons d'abord, et véritablement pour la première fois, de mes proches, ma famille...
Mon père. Mon modèle ? Il y a un peu de cela. En tout cas, je l'admire. Je sens de la souffrance en lui. je ne saurais dire d'où elle provient. Son enfance se passa dans un village. Fils d'un instituteur et frère de deux filles et un garçon, il fut élevé dans la tendresse d'un foyer, quoiqu'un peu sévère. A mon âge, il passait plus de temps à courtiser les filles qu'à apprendre ses leçons. Comme il le dit lui-même, il aurait eu le bac du premier coup s'il y avait eu une option baby-foot. C'est un bon père. Toujours un peu ronchon, mais qui cédait finalement à tous mes caprices. Je ne le connais pas autant que j'aimerais, le dialogue ayant toujours été un peu difficile. Question de caractère...
Ma mère. Je ne saurais quoi lui reprocher. Aimante, serviable. D'une personnalité plus extravertie que mon père, et d'une joie communicative. Son enfance se fit en Algérie, mais elle dut quitter le pays avec ses parents et sa soeur alors qu'elle était encore toute jeune. Ils ne purent emporter que quelques affaires lorsqu'ils partirent en catastrophe, comme tout le monde. Chacun pour soi, et Dieu pour tous. Mais ce fut dur. Encore aujourd'hui, mes grands-parents rencontrent des amis d'époque qu'ils avaient perdus depuis plus de vingt ans. Pour tout ce peuple en exil et éclaté aux quatre coins de la France, les racines, indéniables, restent fortes. Pour en revenir à ma mère, elle eut un enfant de son premier mariage, puis je naquis lors de son deuxième.
L'enfant de son premier mariage, c'est mon frère, je l'ai toujours vu ainsi. Son père est mort alors que j'avais six ans, et ma famille est désormais la sienne, pas de différence. On a toujours vécu sous le même toit. Comme je l'ai déjà dit, je réglais mes pas sur les pas de mon frère. Ce fut lui mon véritable modèle. De sept ans mon aîné, je grandis plus vite à son contact, j'eus des repères pour mes années à venir. Il fut toujours là. Désormais, lorsque je suis en sa présence, je parle beaucoup, toujours, car je sais que j'aurai un bon public, une oreille attentive à ce que je dis. En vérité, je ne vois pas comment mon frère aurait pu être mieux qu'ainsi. Une référence.
Pour ce qui est du reste de ma famille, toutes les catégories, toutes les tranches d'âge sont représentées. C'est une sorte de micro-société, pleine de tous ces aléas qu'une vie peut comporter. Ma famille est ma première source d'inspiration, d'épanouissement. Mon berceau, ma maison... Où que j'aille, où que je voyage, à mon retour, je sais qu'il y aura toujours un lit, des couverts, pour m'accueillir. Et lors des fêtes de fin d'année, justement, une occasion se présente de se réunir encore, de souhaiter la bienvenue aux nouveaux, de laisser partir les anciens... Oui, je suis heureux, alors je cesse de me plaindre pour des broutilles, Car l'essentiel est là, autour de moi. Voilà ma vie, elle manquera peut-être de piquant pour certains, mais c'est la mienne. Et je l'aime.

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Ecrit par Grezel, a 15:12 dans la rubrique "1ère - lycée".


Samedi (11/01/03)

11 Janvier 2003


11/01/2003 :
Le moment est venu de te souhaiter une bonne année 2003, tous mes voeux et le reste. Cela ne nous rajeunit pas ! Les vacances se sont bien passées, avec leur lot de traditions, et me revoilà plongé dans la routine quotidienne du lycée et des études. Mais routine ? Pas tout à fait.
Quelques mois en arrière, nous avons appris qu'un copain de longue date allait être filmé dans le cadre d'un reportage d'une chaîne de télévision hertzienne. Le sujet ? L'adolescence, bien sûr. Il avait été contacté par le biais de sa psychologue, et il a été choisi en raison de sa longue liste de petits égarements qu'il a eus ces dernières années. Après un temps de réflexion, il accepta finalement d'être le sujet de ce reportage. On viendrait le filmer plusieurs fois par mois et cela durant plusieurs mois, et on verrait ainsi son évolution. Mais en plus des séquences sur sa famille, pourquoi pas le filmer avec ses amis ? Aujourd'hui, nous voilà donc partis pour être filmés une après-midi entière en présence des caméras.

ANDY WARHOL AVAIT RAISON :
Puisque notre copain était puni suite à un de ses derniers déboires, il lui était impossible de sortir, et notre participation au reportage se fit chez lui. Et dès l'ouverture de sa porte, nous rentrions dans une autre dimension, où le temps n'avait plus la même valeur : de notre après-midi, ils ne tireraient qu'une dizaine de minutes. Derrière la porte donc, une caméra en train de filmer nous attendait ; notre entrée en scène avait commencé. L'équipe de tournage était composée de trois personnes : le caméraman, le preneur de son et la réalisatrice. Avant de reprendre le tournage, ils nous expliquèrent les bases : il fallait l'autorisation de nos parents pour nous filmer, étant encore mineurs. On me l'avait donnée oralement, et j'aurais par la suite un papier à donner à mes parents, qui cèderait mon droit à l'image. De plus, les marques sur les vêtements devaient être évitées, car toute chaîne se voyait administrer une amende par le C.S.A si elle ne respectait pas les lois sur la publicité.
Mais la règle d'or fut que l'équipe de tournage n'existait pas. Nous ne devions pas fixer la caméra, ni nous adresser à elle, ni à un membre de l'équipe. Nous devions tenter d'être le plus naturel possible, en parlant de choses et d'autres, et de passer une après-midi normale, comme d'autres personnes de notre âge l'auraient fait. La majorité du tournage se fit dans le salon, et nous jouions à des jeux vidéo tour à tour. Le salon était petit, et le caméraman avait peine à trouver de bons angles de vue, tout en évitant le contre-jour et d'autres choses du même ordre. Pour le son, nos portables créaient des interférences, et un émetteur radio pas loin de là apportait également son lot de larsens.
Les débuts ne furent pas convaincants et nos discussions manquaient de naturel. Mais le temps d'adaptation passé, nous prîmes de l'assurance. La réalisatrice nous guidait parfois dans nos discussions par des signes ou des questions qui rebondissaient sur nos propos. Je me surpris alors à parler de la légalisation des drogues douces, du manque d'écoute de la part de nos professeurs, et de l'adolescence, ses difficultés, ses douleurs, et ses nouvelles expériences. Je ne sais pas ce qui sera gardé ; le moins engagé, j'imagine. A chaque fois qu'une nouvelle personne parlait, le caméramant le fixait rapidement, et le preneur de son le suivait tant bien que mal.
Une fois la discussion terminée, ce qu'ils appellent des "plans de coupe" furent réalisés. Nous étions priés pendant une minute de fixer un point précis, afin de simuler un moment où nous écoutions nos copains parler. Ces plans seraient introduits dans le montage et permettraient une réalisation plus nette.
Par la suite on sortit dans le parc de la résidence, et quelques plans furent enregistrés d'extérieur. L'après-midi se termina ainsi, et on nous remit à la fin un papier à donner à nos parents, expliquant que nous cédions notre image pour toute chaîne et tout support, pour un temps infini.
Au départ, j'avais hésité à me faire filmer. J'avais peur que, selon ce que je disais et le montage définitif, mon image auprès de mes proches soit ternie. Alors on hésite à parler de certains sujets, on se retient parfois. Mais si je n'y étais pas allé, j'aurais sans doute eu des regrets. Et cela aurait été la pire décision à prendre. Je pense qu'il vaut mieux vivre une nouvelle expérience et le regretter franchement par la suite, plutôt que s'abstenir et garder ses regrets avec soi, en restant éternellement dans le doute de ce moment qu'on ne vivra jamais. Du moins c'est mon avis.
Maintenant le plus dur reste à faire : attendre. L'émission passera en première partie de soirée, et plusieurs millions de téléspectateurs nous verront alors. Autant dire : plusieurs millions de juges. Du montage qui sera fait dépendra tout le reste. J'imagine déjà dans la rue des gens s'écrier : "Oh c'est les gars de la télé !" Je sais tout ça. Mais l'émission passera dans plusieurs mois, et j'aurai le temps de repenser à tout cela. L'attente sera longue...

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Ecrit par Grezel, a 20:01 dans la rubrique "1ère - lycée".


Lundi (13/01/03)

13 Janvier 2003


13/01/2003 :
Les études, encore les études, toujours les études... Et lorsqu'on décroche, on nous assène un : "mais tu travailles pour avoir un métier et réussir dans la vie." Et à force, on croit que c'est ça, le vrai bonheur. Avoir une bonne situation, se marier, fonder un foyer. Nous sommes conditionnés ainsi. Comme il existe les canons de la beauté, il existe les canons du bonheur. Et ceux qui ne tiennent pas cette règle comme un dogme sont déclarés marginaux. Mais il serait temps que je me réveille. C'est en étudiant, en faisant comme tous ces élèves pseudo-révoltés, qui s'habillent à l'opposé de leurs parents pour les emmerder mais pour plaire aux marques de vêtements ; c'est ce qu'il faut que je fasse pour être endormi, comme les autres. Alors on vénère José Bové, on écoute du métal et on fume du cannabis, et on se croit rebelle. Mais ce n'est que sortir de l'autorité de ses parents pour tomber sur pire encore. Trop d'heures de cours. Et pendant qu'on apprend les lois de Newton ou qu'on étudie le siècle des Lumières, on en oublie de penser par nous-même. C'est regrettable.
Mais j'ai un rêve. Pourquoi, pour remplacer certaines heures de cours dont nous pourrions nous passer, n'imposerait-on pas des projets extra-scolaires ? Ainsi, au long de trois années de lycée, on nous demanderait de produire quelque chose par nous-même, qui un livre, qui une thèse sur certains sujets, qui une aide aux enfants en difficulté scolaire. Ce ne sont que des exemples, et cela pourrait être décliné en de multiples possibilités. C'est juste une idée jetée en l'air, une façon d'apporter notre pierre, mais elle permettrait peut-être de nous sortir, les autres et moi, de notre passivité dans laquelle on nous enferme. Mais chacun a son libre arbitre. Etudions, prenons de la peine, devenons ingénieurs, comptables, pourquoi pas. Mais ce n'est pas ainsi que l'Humanité avancera. Mais peut-être que je pense trop, me pose trop de questions. Peut-être que je serai plus heureux en faisant comme tout le monde, en suivant le rang. Travailler, regarder la télé en mangeant quand on rentre, et se servir du temps libre qui nous reste pour aller au cinéma, mais pour voir un film qui ne fait pas trop réfléchir, de préférence. Voilà ce que je ne veux pas...

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Ecrit par Grezel, a 20:01 dans la rubrique "1ère - lycée".


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