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Jeudi (20/06/02)

15 Octobre 2000 au 9 Décembre - Début d'une amitié


15/10/2000 :
C'est une sacrée fin de semaine qui vient de se passer ! Vaste programme : je me suis disputé avec Sophie, puis j'ai essayé de me réconcilier, mais cela a empiré, et finalement elle m'a pardonné. Il faut dire, je lui ai plus parlé durant ce week-end que pendant toute une semaine standard. Et pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, on ne s'est pas vus une seule fois. Tout s'est fait sur Internet.
La cause de la dispute peut ne pas paraître suffisante, et pourtant on s'est dit de tout. Il paraît que c'est lors des disputes que l'on s'avoue le plus de choses ; cela a été prouvé encore une fois. Elle m'a dit qu'elle me considérait avant la dispute comme son meilleur ami, que je la déçois énormément, qu'elle ne pourrait jamais me pardonner... J'ai répliqué à chaque fois, en essayant tout de même de la calmer. Je suis le fautif, je le reconnais.
Puis enfin, ce soir, nous avons parlé de pas mal de choses... sauf de notre récente dispute. On aurait cru qu'elle avait oublié. Mais pas du tout ! Elle m'a dit qu'elle me pardonnait finalement, mais qu'elle ne risquait pas d'oublier.
Bilan : je ne sais pas encore. Sûrement mauvais, mais pas de précipitation, j'espère qu'il est vrai que les disputes renouent les liens. Bonne nuit donc...

5 Novembre 2000 :
Désolé de ne pas t'avoir écrit plus tôt. Non pas que les deux dernières semaines n'aient pas été riches en événements, bien au contraire, mais c'est tout simplement car je n'ai pas trouvé le temps de prendre la plume. Je vais surtout en ces pages te parler de Sophie. Je vais partir en stage d'entreprise avec elle en Décembre, c'est décidé, et tout est arrangé. Mais là n'est pas le plus important.
Je ne suis pas le seul à remarquer que nous traversons une période "étrange". Plus rien n'est comme avant. Sandrine et Sophie, autrefois les meilleures amies du monde, ne s'entendent plus ensemble. Sandrine trouve que Sophie se met trop en avant, et Sophie pense de même de Sandrine. Elles ont chacune leur lot de reproches à l'intention de l'autre, et elles ne s'amusent plus ensemble.
Bref, tout va pour le plus mal entre elles. Seulement, cela pouvait s'arranger si elles se parlaient. Mais non, elles n'osent pas. Le manque de communication tue les liens.
Pendant cette semaine de vacances, j'ai énormément parlé à Sophie par Internet. J'ai partagé ses joies, ses peines... Ce que je pourrais dire d'elle, c'est qu'elle croit à la perfection, à l'homme parfait qui viendrait la sauver. Elle aime, et elle croit, aux contes de fées. Elle est si gentille... La nuit, elle aime rêver pour partir de ce monde, vivre des aventures avec des personnes qu'elle crée de toutes pièces... Des personnages parfaits, évidemment. Je l'aime toujours, mais je ne crois pas que nous serions bien ensemble. Nous sommes faits pour être amis, voilà tout.
Aujourd'hui, je lui ai téléphoné, et nous avons parlé un peu plus d'une heure. Elle m'a raconté les problèmes qu'elle avait en ce moment avec sa famille. Ses parents ont divorcé alors qu'elle était au CM1, car son père battait sa femme. Ensuite, son père s'est mis avec une autre femme. Sophie découvrit un jour que celle-ci profitait de la fortune de son père, et depuis, tout va mal. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais Sophie s'entend très mal avec son père, qui lui reproche de ne pas apprécier sa fiancée.
Bref, l'affaire est compliquée, tout cela pour te dire que sa vie à la maison ne doit pas être rose tous les jours. Il ne lui reste plus alors que la vie à l'école, et là non plus, ce n'est pas de tout repos... Affaire à suivre

09/12/2000 :
Cela fait plus d'un mois que je n'ai pas écrit. Pourtant les occasions n'ont pas manqué. Le bilan est mitigé. J'aime de plus en plus Sophie, et elle s'en rend de moins en moins compte. Comme une relation amicale pourrait se transformer en amour ? Je ne sais pas, je ne crois pas cela possible malheureusement.
Je commence à croise que je ne lui parle que sur Internet. Nous nous faisons la remarque tous les jours. Au collège, dans la rue, dans la vie ordinaire, nous ne nous parlons jamais ou presque. Qui pourrait croire que nous sommes des meilleurs amis, et que nous savons tout l'un de l'autre ? Après, nos copains s'étonnent que nous partions ensemble en stage d'entreprise.
Elle me reproche sans cesse de rester plus avec ses copines qu'avec elle-même, de ne pas lui parler, de ne pas l'apprécier... Elle m'a récemment demandé si je la considérais toujours comme sa meilleure amie.
Elle a dernièrement précisé dans un e-mail que nous ne sortions pas ensemble et que nous n'avions donc pas de comptes à nous rendre, mais que... C'était dommage. Elle est jalouse, et moi aussi. Je ne supporte pas qu'elle parle à un autre garçon que moi, notamment Sam ou Maxime. Mais je ne le montre pas. Alors qu'elle ne se gêne pas pour le dire, en des termes voilés.
La jalousie nous étouffe, mais je pensais qu'il n'y avait de la jalousie que dans les couples. Moi, je sais pourquoi je suis jaloux, mais elle... Je ne comprends pas. Je me fous de parler à Sandrine ou à Mélanie, ce sont des copines pour moi, mais elles ne représentent rien à mes yeux et elles ne sont rien à côté de Sophie.
"Plus on parle d'amitié ensemble, plus on se rend compte qu'on ne se parle pas, et moins on se parle." C'est une de ses propres phrases. Je lui ai conseillé d'écrire un journal, et elle le fait depuis quelques temps.
Espérons que le stage en entreprise arrivera à effacer les brûlures, les blessures... Si tout se passe bien, je vais fêter le Réveillon du Jour de l'An 2001 chez Sandrine.
Maintenant un message personnel. Sophie, si un jour j'ai l'occasion de te lire ce passage, j'aimerais que tu saches une choses, que tu essayes de deviner depuis longtemps : la personne avec qui je veux sortir... C'est toi.

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Ecrit par Grezel, a 12:06 dans la rubrique "3ème - collège".


19 Décembre 2000 au 23 Décembre


19/12/2000 :
C'est enfin Noël ! Ou du moins, presque... Je suis en ce moment en stage d'entreprise à SurfNet.com (nom modifié) avec Sophie. C'est magnifique ! Si les plus beaux jours de ma vie devaient ressembler à cela, je me déclarerais satisfait. Je reste toute la journée avec la fille que j'aime, n'est-ce pas là quelque chose de fantastique ? Nous parlons beaucoup de choses basiques, mais nous n'abordons jamais les thèmes qui fâchent. Elle me demande sans cesse que je lui passe mon journal, mais comme je lui ai dit, trop de choses confidentielles sont maintenues dans ces pages.
Nous ne nous sommes jamais sentis aussi proches. Mais c'est peut-être cette proximité qui me bloque. J'aimerais tant lui dire certaines choses... Mais en même temps, ce manque de barrières est peut-être un inconvénient, ou du moins une disgrâce. Je la vois désormais en fille belle et intelligente, certes, mais en fille accessible également, en ce sens que je sais maintenant qu'elle est normale, et qu'il n'y a plus de raison de la "vénérer". Et si les sentiments que j'éprouve pour elle n'étaient plus de l'amour, justement ? Je m'en désespère. Ainsi, le stage n'aura servi à rien et la vie reprendra son cours normal dès les vacances passées... Nous en garderons tout de même de beaux souvenirs, mais pas forcément inoubliables.
Mais allez, il reste trois jours, durant lesquels certaines choses pourraient changer, mais j'en doute fort. Et maintenant... Même dans mon journal, je ne parle plus avec le coeur, comme en prévision du fait que je vais passer le journal à Sophie. Mais il vaudrait mieux que je m'en abstienne, car je sais très bien que cela rendrait les choses encore plus difficiles. L'amour, c'est beau... Quand c'est réciproque. A demain.

20/12/2000 :
Je ne suis plus amoureux. Je ne saurais l'expliquer, mais j'en suis certain. Toute la magie de l'amour est partie, évaporée en quelques instants. Je n'aime plus Sophie. Au cours de ce stage, j'ai découvert ses défauts, dont je faisais peu de cas autrefois. Comme je lui avais d'ailleurs déjà dit, personne n'est parfait, mais un homme amoureux tend à déclarer la perfection lorsqu'il parle de son élue.
Il me semble que j'ai reçu un coup de marteau sur la tête. Se rendre compte que l'on n'est plus amoureux doit être aussi pénible que se rendre compte qu'une personne n'est pas amoureuse de vous. Je me comprends. Je vois désormais Sophie comme une amie.
Evidemment, il est fort possible que comme d'habitude, mon humeur change du tout au tout dès demain. Mais j'aurais appris une chose : Sophie n'est pas parfaite. Loin de là...

23/12/2000 :
Ca y est, je suis officiellement en vacances. Le stage est terminé, Sophie est partie chez son père, et, encore une fois, tous mes espoirs s'effondrent.
Mais j'y pense, tant que c'est encore frais dans ma tête, j'aimerais décrire mon stage :

SURFNET.COM :
Grezel sursauta. La radio trop forte l'avait effrayé lors de son déclenchement automatique à 6:30. Il se leva et se dirigea vers la salle de bains. Il se doucha, se coiffa, et prit le chemin de la cuisine ; tout cela en pensant à Sophie.
La veille, ils avaient parlé sur Internet, et la tension était quelque peu montée entre eux en parlant de leurs journaux respectifs et de leur situation actuelle. Tout cela était oublié désormais.
Le père de Grezel l'appela ; il était temps de partir. Ainsi, tous deux firent route vers la demeure de Sophie. Arrivés devant l'entrée de l'immeuble, Grezel descendit et alla sonner, mais ce n'était pas la peine, la jeune fille descendait déjà les marches de l'escalier. Un bonjour mutuel, une bise rapide, et ils montèrent dans la voiture. En route vers SurfNet.Com. Lorsqu'ils parvinrent là-bas, Grezel frappa à la porte de l'entreprise, qui avait une pièce au premier étage d'un immeuble de bureaux. Ils entrèrent. Un seul employé s'y trouvait déjà, Jérémie, un grand blond à l'allure snob mais sympathique. La pièce était composée de quatre bureaux disposés en carré, sur lesquels étaient installés neuf ordinateurs de grand standing. L'endroit était bien entretenu, et dès qu'on entrait, un parfum vanillé envahissait les narines. Les deux adolescents s'assirent à leur ordinateur habituel. La première action de la journée était de vérifier les e-mails de l'entreprise et d'y répondre lorsque cela était possible.
Le deuxième employé arriva peu après : Baptiste, brun, une barbe de trois jours et des cheveux longs, fort gentil avec un sourire qui le plaçait dans la catégorie "dragueur".
La journée se passa tranquillement, sans rien de notable à signaler, comme si le temps s'était suspendu pour que Grezel puisse une dernière fois profiter de cet instant en compagnie de Sophie. Il posa sa tête sur l'épaule de sa meilleure amie. L'heure fatidique où le père de Grezel viendrait les chercher était proche. Tout ça... Pour ça. Ils monteraient alors dans la voiture pour faire le chemin en sens inverse. Puis ils arriveraient chez Sophie, et elle sortirait de la voiture en disant à Grezel qu'elle lui téléphonerait. Oui, tout cela arriverait bientôt... Et il aurait alors un petit pincement au coeur en pensant à cette séparation. Grezel en était sûr, car il était désormais heureux... Joyeux Noël à tous.

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Ecrit par Grezel, a 15:06 dans la rubrique "3ème - collège".


1er Janvier 2001 au 21 Janvier


01/01/2001 :
Sur le bord de mon lit, je me suis assis et j'ai pleuré. Je reviens d'une fête que Sandrine avait organisé pour le Nouvel An. L'année commence mal. Je parle de Sophie évidemment ; le reste ne m'intéresse pas. J'ai eu un moment de lucidité durant lequel je me suis dit qu'elle ne m'aimerait jamais, et que personne ne pourrait tomber amoureux de moi. Je suis laid, je suis con, je ne suis pas gentil, je n'ai rien pour moi. J'étais autrefois optimiste, me disant que j'avais ma chance comme tout le monde ; mais cela n'arrive que dans les films. Puis je suis devenu fataliste, en me disant que si cela devait arriver un jour, cela arriverait et je n'aurais rien à faire. Et enfin je fus pessimiste... Mais désormais, je suis réaliste. Tout ça n'est que rêve, et les beaux moments n'existent pas. Il n'y a que deux choses pour moi : des mauvais moments et des moments un peu moins mauvais.
La question qui s'impose alors est : Pourquoi ? Et je me réponds donc : parce que je suis Grezel, un garçon finalement comme les autres... Bonne Année.
Je délire, je déprime, mais à partir de maintenant, je veux que les choses changent, et mon hypocrisie me ronge de plus en plus. Je fais donc le serment en ces pages qui sont sacrées à mes yeux, je promets donc, à partir de ce jour-ci, de dire tout, et uniquement tout ce que je pense. Plus d'erreurs, plus de mensonges, je veux que ça change.
Je commence dès maintenant. J'aime Sophie, Sophie ne m'aime pas. J'ai beaucoup de fois détourné la vérité dans le journal ces derniers temps. Au stage, elle s'ennuyait, et son désir était que cela se termine le plus vite possible.
Ca y est, je pleure de nouveau.
Je vais tout dire à Sophie. Elle saura enfin tout sur moi, la première fois de toute ma vie qu'une personne autre que moi-même me connaîtra parfaitement.
Je vais tout lui dire... Oui, et je lui passerai mon journal... Et elle me détestera... Et je serai malheureux... Au revoir donc, car j'ai désormais un destin tout tracé.

14/01/2001 :
J'ai négligé le journal durant deux semaines. L'envie d'écrire me manquait. Il était très difficile d'écrire après ce que j'ai dit le 1er Janvier. La semaine de vacances qui a suivi le Jour de l'An s'est mal passée. Je n'arrivais pas à dormir la nuit, il m'arrivait de pleurer... Mais je vais mieux.
Je suis déboussolé en ce moment. Je trouve que tout va trop vite. Se retrouver catapulté là où je suis en ce moment, alors que je me souviens de la 6ème, lorsque j'étais timide, maladroit, réservé, introverti, quand mes meilleurs amis étaient Maxime et Bruno, et que j'osais à peine à parler aux filles. Le "Boum" a commencé en 5ème, alors que j'ai commencé à changer de groupe, et que je suis passé du groupe de Maxime à celui de Sam. Je me suis ouvert aux autres, j'ai dit mon attirance pour Mélanie, et j'ai eu de nouvelles fréquentations. Ensuite, la 4ème a été la consécration. Je me suis totalement détaché de mes amis, comme Bruno, etc... Je les ai même parfois délaissés, et d'autres fois, je les ai trahis. Certes, je n'ai pas toujours fait de belles choses, mais la machine était lancée, et tout ce qui pouvait profiter à mon épanouissement était favorable.
Le soir, je rentrais avec les filles, j'étais à côté de Sam dans tous les cours, et je m'accaparai une influence et un charisme que je n'avais jamais connus. Plus rien ne m'arrêtait. Je courais après quelque chose que je ne connaissais pas. Mais maintenant, je sais ce que c'est : l'Amour.
Et je cours toujours, encore et encore. Je ne m'arrêterai que lorsque je me sentirai prêt à "dompter" ce sentiment féroce. Impossible ? Pas forcément... Seulement, tout m'apparaît si... distant. Comme si je voyais ma vie à travers les yeux d'un autre. Comme quoi, ma phase de lucidité ne s'est pas totalement éteinte dans mon esprit. De là où je suis, je peux voir que trois garçons cherchent les faveurs de Sophie : Sam, Maxime, et moi.
Je suis plutôt jaloux des deux autres, alors que je sais pertinemment que je suis le meilleur ami de Sophie, et je ne cherche pas à être mieux "placé". Sam joue plutôt sur l'amitié. A chaque fin de cours, il se dirige vers la table de Sophie et il lui parle. J'aime bien Sam, j'en fais donc peu de cas. Mais du côté de Maxime, leur relation est plus... physique. Je ne saurais comment expliquer, mais venant d'un obsédé comme Maxime, cela m'insupporte.
Maintenant que j'ai posé tout cela sur papier, j'y vois plus clair. Ma phobie serait de perdre tout ce que je suis en train de vivre et que l'on renie mon passé. Tout va tellement vite que j'essaye de garder des traces du passé. Une autre de mes phobies, plus compréhensible celle-ci, serait de perdre Sophie en tant que meilleure amie. Je lui demande sans cesse si ce lien tient toujours.
Mais peu importe, car depuis le stage, nous nous parlons beaucoup plus dans la "réalité" qu'avant. Mais si elle se lassait ? Si elle trouvait mieux ailleurs ? La suite au prochain épisode...

21/01/2001 :
Je n'avais au départ pas envie d'écrire, mais je me suis dit : "Grezel, pour une fois que tu es de bonne humeur, écris, pour que ceux qui liront ce journal plus tard ne croient pas que tu es tout le temps malheureux. Je me sens bien, la vie est belle. J'ai fait le deuil de ma dépression du 1er Janvier, car je m'accepte désormais comme je suis. Ma première résolution était de ne plus être hypocrite, ma deuxième sera de toujours sourire. Ainsi, on fait croire aux autres que l'on est heureux, et à force, on finit par le croire soi-même. S'émerveiller et sourire de tout...
A part cela, les affaires stagnent. Nous sommes dans une période d'attente, de changement. Mais après tout, le plus important n'est-il pas mon épanouissement personnel ? A suivre.

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Ecrit par Grezel, a 22:06 dans la rubrique "3ème - collège".


Vendredi (21/06/02)

25 Janvier 2001 au 2 Février - Résolutions


25/01/2001 :
Un jour, je mourrai. Comment tout le monde, je mourrai. Je me rends compte aujourd'hui de mon existence éphémère. Je ne suis pas original en posant la question : "Pourquoi sommes-nous sur la Terre ?" Sophie dirait que c'est pour être heureux et s'aimer. Cela veut-il dire que si nous ne remplissons pas ces deux conditions, nous sommes inutiles ? J'aimerais laisser derrière moi une trace de mon passage sur la Terre, tel un livre. Un roman philosophique, un film de prise de conscience, tant de moyens pour marquer l'Humanité. Et en même temps si peu...
Des fois, je me dis également que la vie n'est qu'un rêve, une irréalité, dans laquelle je serais l'acteur de cette immense pièce de théâtre planétaire. Après tout, je n'ai aucune preuve que les autres êtres humains sont doués d'une conscience ; je n'ai jamais été dans un autre corps que le mien.
Lorsque cela me prend, je ferme les yeux et j'essaye de changer les choses : arrêter les événements, changer de décor, de personnages... Et lorsque j'ouvre les yeux, rien n'a changé. A mon grand malheur, le Monde est immuable, je m'en désespère. Penser que je ne suis pas maître de mon destin est insupportable. Et pourtant, la vie continue...

28/01/2001 :
Suite et fin de mes états d'âme. Nous sommes toujours en Janvier, il est encore temps de prendre de nouvelles résolutions. Je crois que sourire, comme dit précédemment, n'arrangerait qu'en partie les choses. J'ai tenté pendant une semaine de m'efforcer à être gai, mais cela va à l'encontre de mon désir de ne plus être hypocrite. J'ai enfin compris.
Ce que je voudrais vraiment, ce serait m'extérioriser. Parler plus, ne plus se laisser marcher sur les pieds... Tout cela en quête d'un nouveau charisme, d'une nouvelle image. Par mon attitude actuelle de garçon timide et confident des filles, on me dit efféminé, voire homosexuel. Moi ! Pour tout cela, je veux que cela change. Le troisième millénaire sera celui du changement ou ne sera pas. Je l'ai décidé, ce sera ainsi. Voilà donc ma nouvelle résolution.
D'ailleurs, j'ai déjà expérimenté ce concept sur Mélanie. Alors qu'elle était en train de me traiter comme un chien comme à son habitude, j'ai pour une fois répliqué, jusqu'au moment où je l'ai traitée de grosse truie. Je sais, c'était méchant et vraiment pas malin. C'est ainsi qu'elle ne me parle plus depuis trois jours. Après que je lui ai dit cela, tout le monde s'est moqué d'elle en reprenant cette expression. Il faudra un jour qu'elle comprenne qu'elle n'est pas au-dessus des autres et qu'elle n'a aucun droit sur moi. J'ai plus ou moins insulté Sandrine de la même manière, et cela a provoqué l'effet inverse car elle m'a dit : "J'aime quand tu es comme ça." Maintenant, Mélanie se fait passer pour une victime aux yeux de tous. Mais le pire est qu'elle a interdit à Sophie de m'adresser la parole jusqu'à nouvel ordre. Je te laisse sur ces paroles.

02/02/2001 :
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" disait Lavoisier. Je suis dans une période de mutation psychique. Les événements se suivent et se ressemblent étrangement.
Depuis Mardi, je ne parle plus à Sophie au point le plus grave qui soit. Je ne la boude pas, je ne lui en veux pas, c'est bien pire : je lui suis indifférent. Je ne sais comment expliquer. Je l'aime tellement, et je fais en même temps un blocage en sa présence. Lorsqu'elle me pose une question, je lui réponds et je détourne le regard ailleurs. Je l'évite. Dès qu'elle s'approche, je m'éloigne. Et plus je fais cela, et plus elle se renferme et devient froide à mon égard.
Je suis quasiment certain que durant les vacances qui commencent aujourd'hui, on ne s'appellera pas, on ne se verra pas, on ne se rencontrera pas sur Internet. J'ai trouvé un remplaçant en la personne de Mounir, un copain de classe, et je me passe momentanément de Sophie. C'est dur à dire, mais j'ai la forte impression que c'est réciproque, que je n'ai plus de rôle à jouer dans sa vie. Mounir me comprend nettement mieux mais c'est... différent. Je me sens tellement bien avec Sophie ! Je n'y comprends strictement rien, la nature humaine me paraît bien complexe.
Sur Internet, elle a rencontré un garçon, copain de Sam, avec qui elle s'entend très bien. Il s'appelle Marc et a deux ans de plus qu'elle. Elle rêve de lui en tant que garçon "parfait", car elle veut plus ou moins sortir avec lui et lui parle beaucoup. Il ne lui reste plus qu'à le rencontrer, ce qui est un autre problème.
Quant à moi, je me pose de plus en plus de questions sur mes sentiments envers elle. Tout est si compliqué... Mais je ne sais plus trop ce qui a d'importance désormais. J'y verrai peut-être plus clair demain...

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Ecrit par Grezel, a 14:06 dans la rubrique "3ème - collège".


Samedi (22/06/02)

9 Février 2001 au 4 Mars - Le déclin (1)


09/02/2001 :
Je pète les plombs. Je suis en vacances ; à croire que c'est le collège qui me sert d'équilibre mental. Mon éloignement de Sophie se faut aussi vite que mon rapprochement dans le passé, en Octobre pour être précis, lorsque j'étais devenu son meilleur ami. En ce moment, je dégringole dans son estime. Il ne s'est rien passé de spécial, mais inexorablement, nous nous renfermons sur nous-même. Je viens même à penser que nous sommes trop "différents" pour être amis.
Notre amitié ne pouvait pas durer, et il se passe en ce moment les derniers jours d'une courte mais intense entente entre nous deux. Elle m'a dit récemment qu'elle me voyait différemment. C'est donc la fin de sa cécité. Il est indéniable que nous sommes incompatibles. Elle est si... Et moi si... Elle fait partie de celles qui ont tout pour elles, et je fais partie de ceux qui n'ont rien pour eux.
Cette classification peut paraître exagérée, mais ceci montre que nous ne faisons pas partie du même univers.
A un moment, j'avais confondu l'image de Sophie avec celle de la féminité en général. C'est très nuisible, car ce subterfuge cache la réalité. Je vais m'arrêter là, car depuis quelques temps, j'écris en ces pages des phrases irrationnelles que je ne comprends pas moi-même. Serait-ce la fin du journal ?
Si je perdais Sophie, ce serait comme si je perdais un peu de moi, de ma joie de vivre, et de mon envie d'écrire... Et je n'ai pas envie que cela se produise ; mais je n'ai plus la force de me battre...

20/02/2001 :
De pire en pire. J'étais paisiblement installé dans mon lit, quand la colère que je contiens a voulu se manifester. Je suis rentré depuis deux jours au collège, et je perds peu à peu la seule chose qui m'importe en ce lieu : Sophie. Il n'est même plus question que je lui passe mon journal, je peux donc me lâcher en ces pages.
En ce moment, je me demande même comment j'ai accepté d'être son meilleur ami. Je la déteste. Elle est égoïste et prétentieuse. Je la déteste... Mais n'est-ce pas là une forme d'amour ?

04/03/2001 :
Je vais écrire ici ce que j'aurais aimé dire à ma "meilleure amie" aujourd'hui : tout à l'heure, pendant une demi-heure, j'ai regardé un chat, dans la cour intérieure de ma résidence. J'étais sur le balcon et il faisait nuit, mais même le froid ne m'a pas convaincu de rentrer. J'ai donc regardé ce chat, qui est resté silencieux et immobile. Puis, au bout d'un moment, un autre chat est venu. Ils se sont fixés en silence, puis l'un des chats est monté sur un banc, et l'autre chat a essayé de le rejoindre.
Et si j'avais raconté à Sophie tout ceci, j'aurais continué en disant qu'ils restèrent tranquillement sur le banc durant une éternité, puis qu'ils s'en allèrent côté à côte. J'aurais aimé être un chat.
Seulement, la vérité est tout autre. Le chat sur le banc ne laissa pas monter l'autre, et il lui donna un coup de griffe. Ils se battirent alors, jusqu'à ce qu'ils sortent de mon champ de vision. Finalement, il aurait mieux valu que la première version soit la réalité ; mais nous ne faisons pas toujours ce que nous voulons, et bien que je m'acharne encore à trouver un moyen de changer le présent selon mon gré, je n'y arrive pas.
Tu dois te demander pourquoi je te dis tout cela. Je me suis juste rendu compte que les plus simples histoires sont parfois les plus belles. Et lorsque nous sommes égarés dans notre vie, il n'y a rien de tel que de regarder comment les autres personnes se débrouillent dans la grande aventure qu'est la vie.
Je suis en quelque sorte une brebis égarée, et dès le début de l'année 2001, j'ai senti que je souffrirais pendant tout un an.
Pour changer de sujet, je vais parler d'une fille qui aura décidément fait couler beaucoup d'encre. Sophie... Dernièrement, elle m'a demandé si je la considérais encore comme ma meilleure amie. Je lui répondis sans hésiter oui (l'hypocrisie me reprend). Quant à elle, elle avoua qu'elle n'était plus sûre qu'on l'était encore.
J'avoue que je suis extrêmement jaloux, mais cela ne m'empêche pas d'être réaliste : en ce moment, elle est toujours avec Sam. J'ai appris aujourd'hui qu'elle lui a dit de venir chez elle car elle s'ennuyait. Elle ne m'aurait jamais dit cela, à moi...
Le seule chose qui pourrait expliquer cela, c'est qu'elle ne se rend pas compte. Oui, elle ne se rend pas compte du mal qu'elle me fait, de toute ce qu'elle dit, et même qu'elle a changé. C'est n'est pas avec cette Sophie que j'ai dansé un certain Samedi 17 Juin, et que j'ai invitée à faire mon stage en entreprise avec moi.
Tout ceci, c'est du passé. Ce n'est pas cette Sophie que j'aime. Mais encore faudrait-il que mon coeur sache cela, lui aussi...

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Ecrit par Grezel, a 14:06 dans la rubrique "3ème - collège".


15 Mars au 21 Mars - Le déclin (2)


15/03/2001 :
Comme je l'avais prévu, mon amitié avec Sophie empire quotidiennement. Un jour je la déteste, un autre jour je décide de ne pas aller lui parler sur Internet, et le reste s'enchaîne naturellement. Quelques paroles échangées, une bise "volée", et puis l'oubli, tout simplement. De pire en pire.
Et ma chute dans son estime est inversement proportionnelle à l'amitié qu'elle voue à Sam.... Son grand frère... Ce dernier, j'ai l'impression qu'il m'a tout volé. Ma meilleure amie, et mon niveau scolaire. Ce trimestre, il a une moyenne supérieure à la mienne, et il a obtenu de très bons résultats dans à peu près toutes les matières.
Seulement, Sophie, ce n'est pas lui qu'elle aime, et il me semble qu'il ne sert que de pont entre elle et Marc, son prince charmant... Le seul lien d'ailleurs ; et il en profite, le bougre. J'ai connu autrefois des hauteurs vertigineuses, et je côtoie désormais des profondeurs abyssales.
Maintenant que j'ai connu tous les seuils des rapports humains, je sais enfin ce qu'est l'amour. L'amour, c'est avant tout l'estime de soi. Dans l'amour, seul le "moi" compte, et sortir avec quelqu'un n'est qu'un acte égoïste de plus, une non-envie de partager. Mais je m'égare.
Bref, j'ai désormais trouvé l'amitié de Sandrine. Mercredi, nous avons parlé une heure et quart au téléphone. Et au fur et à mesure que je lui exposais mes différents "problèmes", je me rendis compte qu'elle avait les mêmes. Elle ne parlait plus beaucoup à Sophie, elle la trouvait trop rêveuse, trop distante... Et elle déteste profondément Sam, qui est venu tout gâcher. En fait, Sophie néglige la plupart de ses amis en essayant de se rapprocher de Marc. Elle ne vit plus dans notre monde, et ne se réveille que partiellement, pour voir si tout va bien en bas. Seulement, en bas, la vie n'est pas aussi rose...

21/03/2001 :
Je crie ma haine au monde entier, je pleure et je pleure, et je pleure encore. Je vois tout, je comprends tout ce qui se passe autour de moi, mais je reste impuissant. Que pourrais-je faire ? De quoi je parle, tu te demandes ? De tout ce que j'ai perdu. J'avais tout, et j'ai tout perdu : l'amitié de mes plus proches amis, ma joie de vivre, et des oreilles attentives à qui me confier.
Lorsque je me plaignais de parler plus à Sandrine qu'à Sophie, je ne me rendais pas compte que cela pourrait tomber encore plus bas ; mais je n'ai même plus Sandrine. Je crois que je n'aurais jamais autant souffert que depuis le début de cette année 2001. Il en faut...
Imagine un peu : Tu as une meilleure amie. Cela te semble l'amitié parfaite. Mais cette situation glisse petit à petit vers autre chose, et quand tu t'en rends compte, le mal est fait. Car tu sais. Alors, tu ne parles plus à ton amie, tu lui es trop indifférent. Elle se tourne vers d'autres personnes, d'autres amis, d'autres "meilleurs" amis. Tout au long de ce processus, tu lui dis de prendre garde, mais rien n'y fait. Les appels téléphoniques se font rares, voire inexistants. Elle ne te voit même plus, tu es sorti de son monde, de sa dimension. Autrefois, tu faisais des sorties avec elle ; elle en fait encore, mais sans toi. Et quand elle reprend à l'esprit que tu es encore là, elle te sort tous les beaux discours qui font qu'on dirait qu'elle t'adore, qu'elle tient à toi plus que tout. Et le tout sent l'hypocrisie à plein nez. Et alors tu deviens une loque, car ce coup dur t'a fait tout perdre. A chaque fois que le téléphone sonne, ton coeur s'accélère, car tu crois que c'est elle. Car tu espère que c'est elle... Chacun de ces appels est un coup de poignard porté dans le dos. Et le soir, anxieux, tu ne dors pas, car tu attends encore un signe d'elle qui prouve qu'elle pense à toi ; et de par ce fait, que tu existes. Et tu pleures et tu pleures, et tu pleures encore, en sachant que ce tunnel... est une impasse.

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Ecrit par Grezel, a 17:06 dans la rubrique "3ème - collège".


Dimanche (23/06/02)

2 Avril 2001 au 25 Avril - Dernier sursaut


02/04/2001 :
Aujourd'hui, je vais te décevoir. Tu aurais pu croire que j'allais annoncer la fin de mon amitié avec Sophie, mon désespoir, le triomphe de Sam, l'abandon total dont je fais l'objet... Mais il n'en n'est rien, au contraire même. Je suis en vacances. Depuis les dernières vacances, je me méfie de cette période. Mais je crois bien que mon malheur est terminé.
Sophie sait que Marc ne veut pas sortir avec elle, elle est redescendue sur Terre, elle délaisse Sam. Les rôles sont inversés. Je suis allé aujourd'hui à la patinoire avec les filles, et il n'a pas pu venir.
J'avais pourtant donné une date à Sophie pour mettre fin à notre amitié si nos relations continuaient ainsi. Elle me déballa alors toutes ses belles phrases : je suis son meilleur ami, elle m'adore, elle me demande de l'excuser. Je n'ai pas pu résister tellement on aurait dit qu'elle s'en voulait et qu'elle regrettait. Bref, je suis content, mais j'attends tout de même de voir la suite. Désormais, c'est Maxime qui me gêne. A croire que la vie est réellement un combat...

16/04/2001 :
C'est l'anniversaire du journal depuis un bout de temps, et je ne m'en étais même pas rendu compte. Joyeux Anniversaire, donc ! Voilà, le tort est réparé.
Quand on y pense, il ne s'est pas passé grand-chose en un an, les changements ont eu lieu avant. En prenant l'expression "sain de corps et d'esprit", on devine une certain corrélation. Je me sens depuis quelques temps mieux dans ma peau, et ma santé d'esprit devrait suivre.
Je porte depuis quelques jours des lentilles. Et on ne l'imagine pas, mais c'est un pas énorme pour moi. C'est tout un pan de ma jeunesse qui s'effondre. Je ne suis plus cloîtré derrière cette prison de verre qu'étaient les lunettes, et je revendique désormais mon statut d'"adolescent normal". Il n'y a plus d'intello qui tienne. Sain de corps et d'esprit.
Une copine de ma cousine lui a dit qu'elle me trouvait beau et mignon. C'est la première fois qu'une fille de ma génération me qualifie de ces adjectifs, et c'est très gratifiant. Je devrais arrêter de regarder à travers les yeux de mes camarades de classe, c'est très nuisible.
Hormis cela, ma relation avec Sophie n'a jamais été aussi belle. Tous ces bonheurs cumulés si subits me donnent l'impression d'avoir volé cette gaieté, cette nouvelle vie. Finies les masturbations de cerveau de l'ancien Grezel, le nouveau ne va plus se poser de questions, c'est le meilleur moyen de vivre heureux.
Car pour vivre heureux, vivons cachés... des réalités.

25/04/2001 :
Quelle magnifique semaine j'ai eue là ! Mes prédictions se sont avérées exactes, et je parle à Sophie comme jamais je ne l'ai fait auparavant. Je pense même qu'une longue explication ne vaudrait pas la réalité, et je ne peux donc pas décrire ce qui m'arrive.
Mais à titre d'exemple, on s'appelle par des petits surnoms doux, je lui ai dit mon secret le plus secret, et on a parfois des gestes de tendresse l'un envers l'autre.
La seule chose que je demande est que cela dure le plus longtemps possible, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le meilleur des mondes...

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Ecrit par Grezel, a 02:06 dans la rubrique "3ème - collège".


28 Avril 2001 au 5 Mai - Première fois


28/04/2001 :
Je crois que je me souviendrai d'aujourd'hui toute ma vie... Ce jour est à marquer d'une pierre blanche, donc, car je sors avec une fille... Je croyais que je n'aurais jamais l'occasion de marquer cette phrase sur ce cahier, mais c'est désormais chose faite.
Quand je te disais que le nouveau Grezel était arrivé, je n'avais pas tout à fait tort. Ainsi, ma "quête" est achevée, et on pourrait penser que c'est la fin de ce cahier et de sa raison d'être. Mais il n'en est rien.
Ce n'est que le commencement d'un nouveau monde dont les portes me sont désormais ouvertes ! Mais, comme à mon habitude, je vais te raconter cette journée en entier, dans les moindres détails comme toujours dans ces cas-là :

GENESE :
J'avais été invité à une fête organisée par une copine de classe. Je n'étais pas très chaud pour y aller, et au départ, je ne devais rester que jusqu'à 19:00 puis partir en prétextant une excuse quelconque. Finalement, je suis resté jusqu'à 23:00. Mais commençons.
Je devais aller chez Maxime pour qu'on parte ensuite ensemble. En chemin, on croisa Amélie, une autre fille invitée à la fête que je n'avais jamais vue auparavant.
Au début de la fête, on vient me voir pour me dire qu'Amélie me trouve mignon, mais un peu jeune. C'est un comble, c'est la deuxième fois qu'une fille me trouve mignon depuis ma naissance, mais la première me trouvait trop vieux ! Bref. L'après-midi continue. Premier slow avec Amélie. L'ambiance se détend. La fête s'annonce "sympathique", je téléphone donc à ma mère pour retarder l'heure de mon départ.
Je vais ensuite voir Sandrine au volley. Je ne peux pas rester, je m'en vais. Je reviens à la fête. L'ambiance s'est de nouveau tendue. Deuxième slow avec Amélie. L'ambiance se détend trop, et on enchaîne techno sur techno. Je vois tout au ralenti, et je ne me sens pas très bien.
Après, tout est flou, comme dans un rêve. On vient me voir à un moment pour me demander ce que je pense d'Amélie, car celle-ci veut sortir avec moi. Il était alors 22:30, je me voyais mal sortir avec elle uniquement une demi-heure. Cependant, on pourrait facilement se revoir par la suite. J'accepte donc en disant cependant que je serais incapable de faire le premier pas.
Amélie me propose alors un troisième slow. Puis tout va vite. Elle m'embrasse dans le cou, et j'essaye de rendre la pareille. Mais cela ne dure pas longtemps, jusqu'à ce que nos lèvres se rencontrent. Nous allons ensuite à la cuisine pour être tranquilles.
Mais il est déjà 23:00. Je pars donc avec Amélie, car j'ai donné rendez-vous à mon père à l'entrée de la résidence, et elle m'accompagne. En chemin, une certaine gêne s'installe. Pourtant, le cadre est beau, il fait nuit et nous sommes au milieu des arbres. On se tient la main, et nous nous embrassons quelques fois en chemin.
Mon père arrive au bout d'un certain temps, et Amélie me demande quand on se reverra. Je lui réponds que je ne sais pas. Et lorsqu'on doit se séparer, en guise d'au revoir, je lui répète : "on se reverra." Je n'en reviens pas, tout se termine, et je suis complètement déboussolé, j'ai perdu mes marques. Quand je vais souhaiter une bonne nuit à ma mère, elle me dit "tu sens bon." Le parfum d'Amélie avait déteint sur moi...
Je suis en ce moment dans mon lit, en train de repenser à tout cela, qui s'est déroulé il y a moins d'une heure. Bilan : je suis désolé de dire cela, mais je ne ressens rien envers Amélie. Qu'elle me dise qu'on ne se reverrait plus et cela ne m'aurait fait ni chaud ni froid. Je sais que j'ai l'air de me moquer d'elle, et j'en suis désolé, car ce n'est pas réellement ça. En fait, je ne regrette pas d'avoir accepté de sortir avec elle, mais l'avenir est flou pour moi.
J'ai encore le temps de la réflexion toutefois. Mais le problème est qu'on ne se verra pas souvent. Je suis fatigué de cette journée, je vais donc te laisser. Demain, je téléphonerai à Sophie et je lui raconterai tout cela. La vie reprendra alors son cours normal... ou presque.

05/05/2001 :
N'ayant pu affronter les événements, j'ai dû les fuir : j'ai rompu hier avec Amélie. Je n'y avais pas vraiment réfléchi auparavant, mais je savais que je devais le faire. A la sortie des cours, Amélie m'attendait devant le collège ; je lui avais pourtant dit de ne pas venir. Et comme un déclic, j'ai eu un malaise, une envie irrépressible de rompre et de partir. Nous nous sommes donc éloignés des autres, et je lui ai dit. Elle a beaucoup pleuré.
Après, tout le monde m'a sermonné. Sandrine m'a engueulé, Maxime m'a reproché de ne pas avoir attendu de coucher avec elle (ah, je vous jure...) Mais justement, je ne voulais pas aller plus loin, je n'avais aucun sentiment pour elle, et je l'aurais trahie.
Elle tenait beaucoup à moi, je m'en suis rendu compte, et je suis désolé. On pourrait me prendre pour un salaud, et je comprendrais. Mais comme je l'ai répété tant de fois, j'avais mes raisons de faire cela. On ne se voyait que rarement, je n'éprouvais rien envers elle, et nous étions allés beaucoup trop vite pour bâtir une relation durable.
Bref, je n'étais pas en forme hier. De plus, je venais de prendre deux heures de colle parce que j'avais séché le latin. Drôle de période, qui sépare l'enfance du monde adulte...

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Ecrit par Grezel, a 17:06 dans la rubrique "3ème - collège".


Lundi (24/06/02)

9 Juin 2001 au 25 Août - Grandes vacances


09/06/2001 :
Et l'orage est arrivé. Avec Sophie, tout n'est pas rose. J'en ai beaucoup appris sur notre relation durant cette semaine ; tout d'abord parce qu'elle s'est mystérieusement éloignée de moi depuis Mardi, et aussi car plusieurs personnes m'ont fait des révélations sur elle.
Ainsi, avec l'aide d'une amie, j'ai réussi à savoir ce qu'elle pensait de moi, et ce qui en ressort est plutôt alarmant.
D'après ce qu'elle dit, elle a du mal à parler avec moi depuis qu'elle sort avec Gaëtan (un autre copain de Sam, décidément...) car elle pense que j'ai des sentiments plus forts que l'amitié pour elle, et hésite ainsi à me parler de son petit ami. De plus, quand on se parle, c'est pour se disputer. Donc elle préfère rester avec Sam, avec qui elle s'est rapprochée depuis qu'elle sort avec Gaëtan, celui-ci étant un de ses bons amis.
Car comme elle dit, quoiqu'il arrive, elle sait que Sam sera toujours là pour elle, car c'est son "grand frère" comme elle l'appelle. Oui, Sam est son grand frère, et je suis (uniquement) son meilleur ami, alors c'est différent pour elle.
Je suis dégoûté. J'aurais pu prévoir le coup, mais tout cela m'a atteint profondément car j'avais baissé ma garde et je ne m'y attendais pas. Mais depuis que je sais tout ça, je ne pourrai plus lui parler comme avant. D'ailleurs, comment peut-on être naturel avec quelqu'un qui ne l'est pas avec nous ?
Apparemment, elle continue à se cloître dans un océan d'hypocrisie suffisant pour noyer tout conflit. Malheureusement pour elle, je suis un bon nageur...

07/07/2001 :
Un mois a passé ; la situation n'a pas changé. Ou si peu. Les vacances sont arrivées avec leurs gros sabots, et tout le monde se voyait déjà à la plage. Le brevet est passé, sans grande difficulté, et la fête de fin d'année quasi-rituelle a eu lieu. Nous avons tout dormi à la belle étoile dans des sacs de couchage.
Sophie est partie aux USA et nous reviendra dans un avenir incertain. Pendant ce temps, je passerai quelque temps dans un village (tout est devenu si... habituel. Suis-je devenu vieux ?) Je me suis séparé en de mauvais termes avec Sophie. On s'est disputé, et cela a suffi à occulter des séparations qui auraient pu se passer sans problème.
Notre amitié a été construite sur de mauvaises bases à l'instar de la tour de Pise, il est donc normal qu'elle soit instable et bancale à son tour. Mais je ne rejetterai la faute sur personne, car je ne suis pas rose non plus.
Mon avenir est incertain. J'avais opté pour une option spéciale en seconde mais étant refusé là-bas, je dois me contenter de la même option que la majorité de mes camarades. Deux classes vont être créées avec cette option.
Ainsi, si je ne suis pas avec Sophie, je n'aurai plus qu'à jeter l'éponge... Car même au final, je me demande quelles conclusions je peux tirer de la véracité de cette amitié. Elle a toujours fait passer son meilleur ami après tout, à croire qu'il n'était là que pour les coups durs et les moments difficiles.
Mais je ne lui en veux pas désormais. Je prends tout avec un détachement qui m'étonne moi-même. A croire que les vacances au parfum d'évasion y sont pour quelque chose.
D'ailleurs, je prends tout avec un tel détachement que j'ai envie de m'endormir. Finalement, c'est peut-être la fatigue qui me joue des tours...

25/08/2001 :
Les vacances étaient arrivées avec leur lot d'incertitude, et elles se terminent comme d'habitude avec leur tas de beaux souvenirs inoubliables. Ces deux mois ont constitué une sorte de pause avec la réalité, histoire de reprendre des forces, et de repartir en fanfare pour une nouvelle année.
J'ai vu Sandrine, Mélanie et Sam durant les vacances. J'ai également entraperçu Sophie. Pour tout dire, je suis allé tout content la chercher à la gare avec sa soeur et... voilà. Je lui ai fait la bise, c'est tout. Ensuite, Sandrine et Sam qui étaient également venus pour l'occasion, ont fait le reste. Ah c'est quand même bien les amis : ils donnent un sens nouveau au mot "Patience".
Il ne me reste plus qu'à attendre avec "angoisse" la rentrée lycéenne, dont les premiers mois seront à coup sûr déterminants pour la suite...

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Ecrit par Grezel, a 16:06 dans la rubrique "3ème - collège".


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